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Owendo-PDG/Présidentielles 2023 : Les dérapages de l’inculture Par Thierry Mocktar

« Rien n’est beau que le vrai ; le vrai seul est aimable », disait Pascal Boileau. Alors que le Distingué Camarade Président du Parti democratique gabonais (PDG), devrait s’attendre à une plus grande mobilisation de troupes autour de sa candidature dans la perspective de l’élection présidentielle de 2023, il n’y a que dans la commune d’Owendo, où certains camarades « au goûts d’agrumes » se distinguent encore de manière négative et continuent d’entretenir des egos politiques. Et dont des écris à la commande et dénigrant à l’encontre du maire de la commune portuaire. Et qui se partagent sur les réseaux sociaux par des relais de bouffons. C’est dire que ces derniers n’ont véritablement pas appréhendé le continu du message sur le contrat de confiance et de soutien mutuel porté par le Secrétaire général du parti dans le cadre de la tournée de « Rentrée politique ».

Un comportement qui laisse à désirer. Quand on sait que les personnes qui seraient cachées derrière sont parfois des responsables politiques locaux et même parfois, aussi, des élus locaux du parti au pouvoir. Et dont les actes posés commencent à révéler leurs agendas cachés. Au risque de confirmer que « le PDG élève des souris dans son sac d’arachide ». En effet, pourrait-on comprendre que Jeanne Mbagou puisse s’opposer à « la promotion politique » de ses derniers ou bloquer des actions de responsables municipaux quand cela va dans le sens recommandé par la tutelle ou de la hiérarchie du parti ? alors que c’est elle qui aurait parrainé leur choix à l’investiture auprès des instances du parti ou encore à la discrétion de l’arbitrage du Distingué Camarade Président? Il y’a là, disent de nombreux militants à Owendo, un dérapage de l’inculture politique de la part de ces personnes. Et qui confirme bien jusqu’où peut amener la cupidité en politique. Surtout lorsque l’on veut se faire aussi gros que le grenouille.

Il se susurre également dans certaines coulisses « owendoides » que c’est la longévité de la « bulldozer » de la commune qui ne plairait pas à certaines têtes. D’où la naissance des complots permanents intra miro à l’encontre de la mairesse. Dont le bilan de gestion et de gouvernance de la municipalité n’est ni écorné ni flatteur. Que demander d’autre à cette dame au moment où la femme gabonaise s’illustre davantage positivement en terme d’égalité de genre dans le sérail politique gabonais, s’interroge un groupe d’opérateurs économiques du marché municipal d’Akournam. Au Sénat, à la Cour Constitutionnelle, à la primature, à la mairie de Libreville, les femmes font leur preuve. Et pourquoi pas bientôt à la Vice-présidence de la République. Surtout quand on sait que la commune d’Owendo est aussi l’une des grosses institutions locales du pays qui est dirigée par une femme. Chacun devrait d’abord balayé la devanture de sa chapelle avant d’entreprendre à le faire chez le voisin.

En effet, la vie politique dans le deuxième arrondissement d’Owendo est aujourd’hui confondue à la personne de son membre du bureau politique, Jeanne Mbagou. Qui y a instaurée un concept de victoires politiques, de promotion des jeunes et des femmes qui a favorisé l’implantation durable du PDG dans la commune. Les résultats électoraux témoignent de cet engagement. Vouloir faire porter le chapeau du manque d’initiatives de certains acteurs politiques à la mairesse relève du cynisme et de la cupidité par de trublions plaisantins qui lorgnent, avides, le fauteuils municipal.

Alors que les passe-droits sont désormais bannis au sein de la formation au pouvoir par le Distingué Camarade Président. Qui a décidé de promouvoir la compétence, l’expérience, le savoir, le savoir-faire… Dont Jeanne Mbagou est pourtant doté. Et qu’est-ce ce qui ne dit pas que son bilan élogieux pèserait pas en sa faveur pour la continuité à la tête de l’institution municipale après l’élection, en 2023, du Distingué Camarade Président ? Surtout que l’histoire enseigne qu’on ne change pas une équipe qui gagne.

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