Categories ENQUÊTE Non classé

Justice/affaire BGFI#Alfred Bongo Ondimba le mystère du milliard et demi disparu enfin ilucidé: le Notaire blanchi

Libreville le 14 novembre 2022 Globe INFOS. Me Alfred Bongo Ondimba peut désormais dormir tranquille sur ses deux oreillers après le verdict favorable rendu par la justice Gabonaise suite au litige qui l’opposait à BGFI banque. Depuis juin 2015 une rocambolesque affaire de disparition d’une importante somme d’argent (1 499 170 355 FRS CFA) n’a cessé de défraiyer la Chronique dans le monde juridico-administratif et financier jusqu’à maintenant, laissant pantois l’opinion publique qui n’est pas parvenue à comprendre pourquoi et comment, une si grande somme d’argent logée dans un compte régulièrement enregistré et suivit par un gestionnaire avait mystérieusement disparu dudit compte en seulement 24h.

D’après une source proche du dossier, « l’institution bancaire (BGFI) où est logé ledit compte et dont les agents ont effectué l’opération se serait toujours dédouaner de ses responsabilités, arguant que le renouvellement du système informatique de la banque serait la cause des multiples disfonctionnements ayant entraîné la disparition de cette importante somme d’argent. Faux va rétorquer le Notaire qui aurait fourni aux juridictions assez de preuves tangibles pour accabler BGFI. Menacé et malmené juridiquement, la banque se serait lancée dans un bras de fer contre son client sans pour autant apporter des preuves concrètes. Résultats aujourd’hui, l’affaire a connu son épilogue. Me Alfred Bongo Ondimba sort gagnant de ce bras de fer datant de sept ans ce, malgré les campagnes de sabotages lancées contre lui par ses belligérants par voie de presse et autres » a affirmé la source.

La véritable question que l’on est tenté de se poser est celle de savoir que se passe-t-il réellement à BGFI ?

Cet établissement bancaire qui au regard de ses statistiques annuelles rassurentes dégage par une vue extérieure une certaine confiance. Par contre cet énième scandale vient de mettre en lumière son mode opératoire peu orthodoxe et laisserait dorénavant perplexe sa clientele.

« D’ailleurs, (un appelle deux et deux appelle trois ainsi de suite a-t-on coutume de dire). les affaires comme CONGO Gate, le scandale des cartes prépayées et celui de E-doley en sont de parfaites illustrations et donnent le vrai visage de ce bourbier financier qui est plutôt loin de l’assurance qu’il laisse paraître » a révélé la même source.

LES Faits

Rappelons à toute fin utile que le 12 octobre 2018, Me Alfred Bongo Ondimba Notaire, déposait une plainte contre le groupe bancaire BGFI avec pour chefs d’accusations, (faux et usage de faux en écriture, abus de confiance, opération de paiement non autorisée sur un compte séquestré) trois ans après les faits. Dans celle-ci le Notaire réclamait à BGFI une somme de 1,5 milliards de francs. L’affaire commence en mars 2015, lorsque le Fond Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) vire la somme de 1 499 170 355 Fcfa à l’étude du Notaire, au titre de sa participation au capital de la Tropical Holding. Soulignons que ces frais de participation au capital s’élevaient normalement à 600 millions. Donc 900 millions de surplus avaient été versés. Ayant pris connaissance de la situation Me Alfred Bongo Ondimba va sommer à BGFI de restituer le trop perçu au FGIS, ce que la banque aurait catégoriquement rejetter et va plutôt déclarer une insuffisance de provision dans le même compte où l’argent avait été viré quelques temps plutôt et dont les pièces justificatives attestaient le virement. Mystère ! Le 1,5 milliards de la veille s’étaient volatilisés sous d’autres cieux que seul le gestionnaire du compte et l’informaticien de l’établissement bancaire connaissent la destination jusqu’à ce jour. La FGIS qui, se sentant lésée va saisir la police judiciaire. Le notaire va s’en tirer en s’appuyant sur des extraits du compte en sa possession. Curieusement la banque ne va fournir aucun justificatif valable pour prouver sa clairvoyance mais va plutôt se jeter dans des voies sans issues comme le dénigrement, la délation, la calomnie par voie de presse à l’endroit de Me Alfred Bongo Ondimba. A-t-on pû lire dans un journal étranger

Au regard de cet imbroglio juridico-financier autour de ces 1,5 milliards, la justice bien qu’ayant pris sept années pour résoudre cette affaire a finalement rendu son verdict. Celui-ci donne entièrement raison au Notaire Me Alfred Bongo Ondimba, au détriment de l’établissement bancaire.

Cet institution bancaire mériterait que la COBAC et la BEAC dont le mutisme observé malgré les saisines de l’étude durant le processus de cette rocambolesque affaire a surpris plus d’un car, plusieurs articles sur l’éthique et la déontologie de la gestion bancaire n’ont pas été respectées. Il est peut-être temps qu’après ce verdict ces deux institutions bancaires se panchent sur le cas BGFI qui multiplie des irrégularités dans son fonctionnement  » a suggéré un client de BGFI qui suit de près cette affaire.

Comment un établissement bancaire dont la renommée va au delà de nos frontières affiche une telle image ? s’est exclamé un autre observateur de ce dossier, qui a ensuite demandé《à qui devrions nous faire confiance si les banques deviennent nos bourreaux et des machines à nous dépouiller? 》

« Vivement que Me Alfred Bongo Ondimba et son cabinet retrouvent leur lettre de noblesse, surtout après avoir gagné le procès de cette affaire scandaleuse face à cette banque aux méthodes douteuses » a-t-il conclu.

Leave a Reply