Libreville le 09 février 2023 Globe INFOS. C’est à la faveur d’un café de presse que le candidat déclaré à l’élection présidentielle avenir, le révérend pasteur Désiré Mounanga, a fustigé l’attitude de certains membres de l’opposition Gabonaise, qui se sont livrés en spectacle désolant, lors du processus de renouvellement des instances dirigeantes du CGE. La maison Mbadou sis à la cité des médecins du quartier Beauséjour dans le cinquième arrondissement de la commune de Libreville a servi de cadre ce 08 février courant, pour la tenue de cette rencontre entre l’homme politique et les hommes de médias.

Ce n’est un secret pour personne que 2023 est une année électorale au Gabon. À six mois de cette échéance capitale, l’actualité locale est dominée par les préparatifs de ce grand rendez vous avec l’histoire. Fort de cette réalité, le Docteur révérend pasteur Désiré Mounanga candidat déclaré à l’élection présidentielle de cette année a bien voulu donner son avis sur l’actualité locale dominée par: le règlement de la subvention aux partis politiques, le renouvellement et autres changements de l’instance dirigeante des élections au Gabon, (CGE) et la concertation voulue par le numéro un Gabonais Ali Bongo Ondimba pour une élection présidentielle apaisée et transparente.

Après son préambule, l’homme de Dieu et les hommes de medias ce sont livrés au jeu des questions réponses. Les thèmes supra cités ont dominé les échanges.

Que retenir de celui-ci ?

Pour Le Président Désiré Mounanga, « la concertation voulue par le Président Gabonais est inopportune au même titre que celles organisées actuellement par la Cours constitutionnelle ». Pour lui, « c’est un moyen de plus pour justifier des sorties hasardeuses des fonds publics alors qu’il y a mieux à faire ». L’homme de DIEU appelle les autorités locales actuelles à reconnaître leur échec. « Si après moult dialogues la solution n’est pas trouvée rien ne marche, c’est pas en les multipliant qu’ils vont servir à quoi que ce soit ! » A déclaré le candidat.

Poursuivant, Désiré Mounanga a dénoncé l’attitude malsaine et enfantine de la classe politique, qui s’est illustrée négativement lors des réformes initiées par le pouvoir en place et l’opposition sur la mise en service du Centre Gabonais des Élections (C.G.E). « nous avons encore vu les politiciens se battre pour leurs ventres et non pour la Nation » a déclaré l’homme politique. Qui a déplorer la guerre fractricide que se livre les partis d’oppositions en quête de postes au sein de l’instance dirigeante des élections.

Quant à la subvention reçue par certains Partis politiques de l’opposition, Désiré Mounanga pense que c’est une manœuvre politicienne du pouvoir en place car, pour lui, le fait que le ministre de l’intérieur soit juge et partie fausse la donne. Il déplore que tous les partis n’aient pas reçu le même montant. Mieux que certains n’en ont même pas eu accès, quand bien même ils répondaient aux critères.  » Tout ça fait désordre et invite les uns et les autres à la vigilance et la lucidité.

Comme mot de fin !j

 » J’ai la Foi que l’alternance est à nos portes. J’invite les populations à s’inscrire massivement sur les listes électorales leur vote compte. À l’armée je l’invite à plus de neutralité car la force d’un pays c’est son armée. Nous comptons sur elle et nous avons une grande vision sur elle comme sur tous les autres aspects. Nous avons conscience que tout va mal. La bonne nouvelle est que l’alternance est là les catastrophes naturelles que nous vivons ce dernier temps marquent la fin d’un règne. Nous invitons les militants et sympathisants du PDG au pouvoir à ne plus avoir peur car, nous savons qu’ils ont peur de la dictature dans laquelle est plongé le pays. Nous comptons sur le bon Dieu et nous avons la Foi qu’il est déjà en service pour nous. Que DIEU bénisse le Gabon « . A-t-il conclu.