Le secteur des rebuts ferreux est resté longtemps sans que autorités publiques ne s’y intéressent de prêt. Cette situation qui ne pouvait plus durer a emmener celles-ci à prendre des mesures .
Réaction justifiée par le fait que l’exploitation des déchets ferreux se faisait de manière anarchique et que les recettes engrangées échappaient aux mains de l’État, que le gouvernement gabonais avait signé un arrêté dont le but est de les valoriser.
De façon générale, l’ambition est d’industrialiser cette filière et mettre en place un cadre réglementaire qui régule l’exploitation industrielle des rebuts ferreux qui ont été jusqu’à un passé encore récent une caverne d’Ali Baba pour de nombreux sujets étrangers qui avaient mesuré ce que leur exploitation pouvait rapporter.
Ainsi, les autorités gabonaises ont organisé cette activité génératrice de revenus avec le concours de certains opérateurs à travers des pôles collecteurs, exportateurs, transformateurs locaux, notamment à Libreville (site de la zone économique spéciale de Nkok) et Port-Gentil.
Mais à ce qu’il semble, il existerait une importante filière d’exportation de rebuts ferreux au mépris du cadre réglementaire qui stipule qu’il faut un avis de non objection des industries locales qui produisent à base de cet intrant avant que l’administration n’autorise l’exportation des dits rebuts.
En effet, il y a quelques semaines des contenaires chargés de rebuts ferreux destinés à l’exportation ont été saisies à Libreville.
Comment allaient t-ils procéder sans autorisation ? Vers quelles destinations ? C’est la grande inconnue de ce vaste trafic.
Mieux, on indique qu’à Port gentil, l’activité d’exportation des rebuts ferreux enregistre une importante dynamique au point de susciter des interrogations sur l’application de loi et le partage d’information entre les administrations compétentes en matière d’exportation.
Rappelons qu’à travers le contrôle de l’exploitation des rebuts ferreux, les autorités gouvernementales visent la réduction du coût du matériau de fer pour les consommateurs et faciliter l’accès aux matériaux fabriqués à base des déchets ferreux récupérés sur l’ensemble du territoire national.