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Mairie de Libreville/Lutte contre l’insalubrité : Qui en veut à la Délégation Spéciale ?

Libreville, le 16 avril 2024 Globe Infos.

Instruite par le Comité de la transition pour la restauration des institutions (CTRI) d’une mission de structuration de la première institution de la fonction publique locale du Gabon dans le cadre de la transition, la Délégation Spéciale chargée de la gestion de la Commune de Libreville conduite par le général de brigade Judes-Ibrahim Rapontchombo ne baisse pas garde quand à la feuille de route édictée.

Bien que confronté, en interne et externe, à l’incivisme de certains citoyens qui s’illustrent par des comportements déviants. Où encore qui œuvrent dans la manigance visant la déstabilisation de l’action de la municipale.

En effet, certains faits passés renseignent que transformée pendant plus d’une décennie en une sorte de vache à lait au profit des politiques et de leurs agapes, la mairie de Libreville s’est vue être détournée de ses objectifs. Les multiples scandales financiers qui ont émaillé cette gestion témoignent de la gabegie qui en a été faite autour.

Le mandat d’avant la Délégation Spéciale aurait d’ailleurs accentué la descente de la mairie de Libreville dans les abîmes de gestion et du non-respect de l’orthodoxie budgétaire Une incurie humaine et financière à haute échelle. Des mandats municipaux de complaisance, pourri et perturbé par une gouvernance cavalière. Un climat social des plus délétères. Le transfert de la gestion municipale en d’autres lieux, etc.

En effet, selon les indications des agents municipaux, « la compétence en matière de gestion des ordures a été retirée à l’institution par l’absorption de la Sovog par l’État gabonais ainsi que la création de la société « Clean Africa » – entité étatique – pour être confiée au Ministère de l’intérieur.

Ce qui réduit considérablement les efforts déployés par la Délégation Spéciale dans ce domaine », ont-ils dénoncé. Avec pour bréviaire la feuille de route édictée par le CTRI, la Délégation Spéciale chargée de la Gestion de la Commune de Libreville serait actuellement engagée dans une vaste opération de structuration de l’hôtel de ville.

Dans le prolongement de ces réformes, une accalmie sociale avec la convocation de la commission ad-hoc paritaire. On ferait également état d’une gouvernance améliorée sur l’optimisation des recettes municipales et l’application rigoureuse de l’orthodoxie en matière de recouvrement. Une politique et la lutte contre l’insalubrité publique ainsi que le lancement de l’opération de restauration de l’ordre urbain. Une gestion efficiente des ressources humaines ainsi que du traitement et le suivi des dossiers administratifs et prestations sociales de 2019 à 2023, soutiennent certains agents municipaux.

Ces avancées sont toutes significatives et témoignent de l’engagement des Autorités de la mairie de Libreville pour transformer la capitale gabonaise en une ville propre et durable souhaitée par le CTRI. On croirait bien que ce serait faire injure à cette déterminante volonté que certains nostalgiques de l’ordre ancien livré à la gabegie par des cabales médiatiques s’illustrent par des actes de nuisance de l’action municipale sous prétexte que les choses n’évoluent pas à l’hôtel de ville.

Bien au contraire. Car c’est mal comprendre l’environnement militaire dans lequel l’institution municipale est ancrée pour sa restauration.

Thierry Mocktar

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