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Exercice de contrition : Alain Simplice Boungouéré et l’absolution pour se donner bonne conscience

Libreville le 12 juin 2024 Globe Infos. « Seuls les imbéciles ne changent pas », dit un dicton populaire. Et il n’est jamais trop tard, pour reconnaître ses torts, et aller de l’avant en ayant l’esprit tranquille, en faisait œuvre utile : se repentir ou demander pardon à la communauté. Surtout quand on pense à ce qui a été fait par le pouvoir déchu, on ne peut que cauchemarder, et à solder les comptes, pour avoir la conscience tranquille.

C’est ce qu’a fait ce mercredi 12 juin, à Montagne Sainte (3e arr. Libreville), Alain Simplice Boungouéré, qui s’est présenté en citoyen libre, et non en politicien. Il devait sûrement être tourmenté, sieur Alain Simplice Boungouéré. Et on sent que ça lui pesait sur la conscience. D’où, Alain Simplice Boungouéré a rameuté les siens et la presse pour faire acte de contrition de ce qu’il avait à cœur et à partager à l’opinion, ce, sous le sceau de la présence divine.

Sans tergiverser, Alain Simplice Boungouéré a déclaré : « … je viens vers toi ce jour en mon nom propre, à celui de ma famille, mes amis et même de mes ennemis, demander pardon à toi maître des temps et des circonstances, créateur des cieux et de la terre sur laquelle réside le Gabon mon pays. Ce pays qui m’a tout donné mais que j’ai trahi pour avoir été solidaire de son sous-développement sous la bannière d’un parti politique dont, j’ai été pendant deux législatures Député ».

Avant d’égrener cette litanie : « Mon Dieu pardonne moi, mon Dieu pardonne moi en étendant ta miséricorde sur moi car, comme dit le livre d’Ecclésiaste en son chapitre 7.V 7 l’oppression peut rendre fou un sage et un pot de vin corrompt le cœur. Peuple de Dieu, les Sainte écritures nous recommandent sinon, nous exigent de demander pardon afin de recevoir la miséricorde de Dieu comme inscrit dans la bible en 1jean 1 : 9 « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonnés, et pour nous purifier de toute iniquité».

Dans sa séquence d’absolution, Alain Simplice Boungouéré, a humblement renchéri à l’endroit de ses compatriotes : « A vous gabonaises et gabonais, mes frères et sœurs de la mère patrie Gabon, je vous demande également pardon. Pardon pour tout le mal causé, pardon pour ma participation au sous-développement car OUI, je reconnais avoir été solidaire à un parti politique auquel j’ai appartenu qui avait fait de moi Député pendant 12 ans ». Tout en reconnaissant que « … oui frères et sœurs des neuf provinces du Gabon, bien que n’ayant jamais géré les fonds publics, ma demande de pardon s’inscrit inéluctablement dans un nouvel élan de prise de conscience et de patriotisme née du coup de libération du 30 août 2023, œuvre de nos vaillants soldats des forces de défense et de sécurité ». « Un coup de libération dont l’intervention divine a évité une effusion de sang pour préserver la paix et notre vivre ensemble. C’est pourquoi, conscient que la position que j’occupais m’avait fourni des faveurs au détriment d’autres aussi gabonais méritants, que je décide ce 12 Juin 2024 à 12h précise ici même à cette Montagne Sainte de Libreville, devant mon  conseil, et sous le regard de la presse nationale et internationale avec l’accord des miens, et celui de nos ancêtres du Gabon de mettre à la disposition du trésor public gabonais la modeste somme de de 12.000.000 de F CFA équivalent à Un million par années de Mandat ure, fruits de mon patrimoine personnel », a surenchéri Alain Simplice Boungouéré. Lequel a précisé le fond de son acte, qu’en demandant pardon, il tient à assurer « qu’à l’avenir je serai plus observateur de la gabegie et du sous-développement de notre pays ».

Kevin-aymard Lelengui

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