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Affaire Webcor-Gabon/engagement citoyen : Hervé Patrick Opianga pour une justice équitable sur ce dossier  

La rédaction (066867376) Globe Infos

Libreville le 31 juillet 2024. Au nom de la république. Suite à la décision des nouvelles autorités gabonaises de payer la bagatelle somme de 65 milliards de francs CFA à l’entreprise Webcor, le conseil d’Hervé Patrick Opianga s’est réuni ce mercredi 31 juillet à Libreville afin de marquer son indignation face à cette attitude défaitiste du CTRI qui, malgré le fait que le Gabon soit en pôle position dans ce dossier juridique, décide de respecter aveuglément une décision arbitrale qui a vu le Gabon condamné à verser la somme suscitée à l’entreprise en 2015.

Rappelons à toute fin utile que l’affaire Webcor, qui dure depuis plus de dix ans, concerne la construction avortée du Grand Marché de Libreville. En 2015, l’État gabonais avait suspendu le projet, ce qui a donné lieu à un contentieux juridique. Après la décision de la cour d’appel de Paris qui était à l’avantage du Gabon, l’entreprise avait fait appel et le tribunal de Paris avait annulé une décision arbitrale condamnant le Gabon à verser 65 milliards de FCFA à l’entreprise.

Blessé dans son amour propre et motivé par la fibre patriotique, Hervé Patrick Opianga qui s’était constitué partie civile dans cette affaire va instruire son conseil à déposer une plainte contre x “pour corruption, fraude fiscale et faute” il y a trois semaines pour la première fois par Hervé Patrick Opianga, qui s’était constitué partie civile dans cette affaire. qui avait fait appel après la décision de la cour d’appel de Paris.

Le conseil de Hervé Patrick Opianga se dit étonné de la décision de l’Agence judiciaire de l’État (AJE) et du Conseil d’État gabonais qui ont récemment signé un protocole transactionnel acceptant de payer cette somme à Webcor ITP. Une décision inattendue que les avocats d’Hervé Patrick Opianga ne comprennent pas.

Le conseil a annoncé avoir saisi le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville afin d’élucider cette affaire qui impliquerait une fraude fiscale et diverses infractions à la gouvernance économique, qualifiée de “crime” par les avocats de Hervé Patrick Opiangah, qui souhaitent vivement que la justice gabonaise fasse son travail.

La démarche d’Hervé Patrick Opiangah, utilisant son statut de citoyen pour agir en dehors des clivages politiques, est de montrer que la société civile gabonaise n’apprécie guère la mauvaise gouvernance telle que mentionnée dans la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption du 17 décembre 1997, entrée en vigueur le 15 février 1999, et par la Convention des Nations Unies contre la corruption faite à Merida le 9 décembre 2003, entrée en vigueur le 14 décembre 2005.

Sce/ mediapostegabon.com

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