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Changement climatique/ la FAO soutient le Gabon pour l’élaboration d’un plan national de lutte contre ce fléau

Libreville le 17 octobre 2019, la FAO s’est jointe au ministère des eaux et forêts en charge du plan climat et du plan d’affectation des terres, aux ONG, et à la société civile, pour un atelier organisé par le Conseil National Climat, en partenariat avec les Contributions Nationales Déterminées, dans un hôtel de la capitale Gabonaise, afin d’élaborer un plan d’urgence nationale sur la lutte contre le changement climatique, les terres émergées et leurs conséquences.

Pendant deux jours les participants vont débattre et échanger entre eux pour enfin élaborer un plan national qui prendra en compte toutes les questions liées au changement climatique.

Il faut peut être signaler que le Gabon est largement engagé dans cette lutte, mais manque un plan cadre national . Mieux se sont les conclusions du dernier rapport spécial 2019 du GIEC sur le changement climatique et les terres émergées, qui ont étalées au grand jour la gravité de la situation. Ce qui donnent désormais raisons à la société civile (ROSCEVAC et PACJA) par exemple qui, depuis plusieurs années tirent la sonnette d’alarme et multiplient des séminaires, sans être véritablement écouté.

Prenant la parole à l’ouverture des travaux, le représentant sous régional et national de la FAO a démontré l’importance qu’accorde l’organisation qu’il représente dans cette lutte mondiale, qui nécessite l’implication de tous. D’ailleurs pouvait il le rappeler, que: c’est lors de la semaine africaine pour le climat, tenue à Accra en mars 2019 dernier, que la FAO et la commission de l’union africaine en collaboration avec avec le partenariat pour les contributions nationale (CDN), ont lancé le programme conjoint de coopération technique pour soutenir les pays africains dans la formulation et le suivi de la mise en oeuvre de leurs CDN. Et sur ce, le Mazambique le Mali, la Côte d’ivoire, L’Ouganda et le Gabon bénéficient d’un statut particulier car ce sont là les pays pilotes de ce projet.

Vu la gravité de la situation, l’opinion publique souhaite vivement que des solutions soient rapidement trouver avant qu’il ne soit trop tard.

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