Gabon/Brice Laccruche Alihanga, Ali Bongo Ondimba, et Moi: "Maganga Moussavou"

L’émission « Gabon politique » de Radio Gabon a reçu un invité de marque le mardi 14 Avril dernier à la personne de Pierre Claver Maganga Moussavou, l’ancien vice-président de la République Gabonaises tombé en disgrâce en mai 2019 dernier. Celui ci a profité de cette tribune pour revenir sur les circonstances de son éviction à la Vice Présidence de la République tout en faisant des révélations troublantes.

Ce que nous pouvons retenir de cet entretien selon les propos de ce fils de la Ngounié, son limogeage de la vice-présidence n’était que la conséquence de sa loyauté à Ali Bongo Ondimba. Il développe en disant :

Qu’il aurait refusé les 3 à 4 milliards que lui proposait l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga Fargeon, pour « rejoindre son camp ». Celui ci pris de colère aurait décidé de lui régler les comptes d’ailleurs comme à tous ceux qui s’opposaient à la mise en place de son plan machiavélique: ( la prise de pouvoir).

C’est ainsi que, « l’ancien Premier ministre Issoze Ngondet, le ministre des Affaires étrangères Régis Immongault, le ministre de la Défense nationale Etienne Massard Makaga, et moi avions été limogés de nos tout simplement parce nous nous étions opposés sur le lieu de convalescence du président de la République. Lui il proposait Londres et nous le Maroc.

« Nous avions dit que le président de la République était mieux au Maroc et nous y avions tenus ». Nous avions reçu des menaces », a balancé l’ancien vice-président limogé.

En colère, le patron de l’AJEV aujourd’hui incarcéré à la prison centrale de Libreville, car accusé de détournements et de corruption par les autorités gabonaises, aurait finalement obtenu sa tête au juteux poste de vice-président du Gabon. Le tout sans qu’Ali Bongo n’en sache jamais rien !

Des révélations troublantes qui viennent jeter un pavé dans la Mare et ouvrent la voie à une multitude de questions par exemple celle de savoir qui a précédait aux nominations à des hauts postes de l’administration pendant la période de convalescence du président de la République ?

Mieux cette personne que nous pouvons désormais identifier après ces déclarations de Maganga Moussavou avait t’elle la qualité de le faire ? Si non que faire maintenant ?

Et pourquoi n’avoir rien dit au peuple tout ce temps là ?

En définitive une question reste encore sans réponse à présent celle de savoir ce qui s’est réellement passé pendant la convalescence d’Ali Bongo Ondimba ?

Plus le temps passe mieux nous saurons.