Peut-on déjà parler aujourd’hui d’un risque d’implosion sociale au sixième arrondissement de Libreville, compte tenu de la récupération à des fins politiques qui sont faits autour du geste de solidarité nationale de Noureddin Bongo Valentin à plusieurs milliers de ses compatriotes ?

Dans tous les cas, c’est cette psychose que craignent les populations de cette partie de la capitale gabonaise, désabusées par les pratiques peu orthodoxes qui y ont cours avec la grande pagaille instaurée dans la circonscription depuis le début de la distribution du don et kits alimentaires mis gracieusement à leur disposition par le Coordinateur général des affaires présidentielles (CGAP). Selon plusieurs sources concordantes de non bénéficiaires, exclus et marginalisés pour des raisons politiques, la distribution équitable à l’ensemble des foyers et ménages de l’ensemble du pays, tel que décidé par le bienfaiteur, ces denrées alimentaires n’aurait pas fait que des heureux. « Nous ne comprenons pas que le maire de l’arrondissement nous ait exclu de ce partage pour des raisons purement politiques, alors qu’il avait été dit que chaque foyer ou ménage devait recevoir sa part dans ce partage », ont fustigé plusieurs responsables de familles nombreuses et nécessiteuses lors du passage de nos reporters dans les PK, la SGA, à Evasion, etc.

En effet, répondant à l’appel à la solidarité nationale lancé par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba dans le cadre d’un soutien alimentaire aux populations défavorisées impactées par le confinement des populations lié à la lutte contre la propagation du covid-19, le Coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin a mis à la disposition des populations du « Grand Libreville » ainsi que celles de l’arrière-pays, plusieurs tonnes de denrées alimentaires et de produits d’hygiène en vue d’une répartition équitable par les Autorités locales de proximité. Selon certaines sources concordantes, une partie de ce don aurait été détourné par certaines équipes en charge de cette répartition qui en ont fait dans la récupération politique en ne remettant qu’à leurs partisans et affidés.

Au cours d’une réunion de mise au point tenue dans une des salles de la mairie, une discussion houleuse aurait éclaté entre Wilfried Issiembi, et l’un de ses adjoints, en la personne de Juvenal Robblex Ondo Ondo. « Ce don est parvenu ici en mon nom, et je le partage en fonction de qui je veux. Et non aux gens qui ne m’ont pas voté », aurait déclaré le maire d’arrondissement mis en accusation devant une assemblée médusée. Des propos qui ont soulevé lire du maire adjoint. Au point que des propos aurait volés bas affirment certains participants. Il est notoirement connu que le PDG, parti auquel est issu le maire Issiembi, n’a jamais été une véritable force politique dans le sixième arrondissement.

Aujourd’hui à cause d’un manque de responsabilité citoyenne, plusieurs foyers et ménages des bouillants « PK », impactés par les effets du confinement, n’auraient pas encore reçus les kits du Coordinateur général des affaires présidentielles dans le sixième arrondissement de Libreville, tout en s’interrogeant dores et déjà sur ce que serait advenu la part du don de produits alimentaires qui devrait leur revenir de droit. Depuis lors, les rapports entre les deux locataires de la mairie du sixième arrondissement ne semblent plus être en parfaite camaraderie. Comme quoi, la politique politicienne peut parfois être une source de fragilisation de la solidarité de le cohésion du tissu social. Surtout quand elle est pratiquée par une autorité de proximité. (Nous y reviendrons).