À l’issue des travaux de la commission relative à l’aide accordée à la presse, certaines entreprises de presse n’ayant pas réuni tous les critères d’éligibilité se sont vues mises à l’écart, c’est ainsi que 37 sur 56 parmi celles-ci ont été déclarées éligibles. C’est à ce moment là que Monsieur le Ministre d’État en charge de la communication, de l’économie numérique et de la poste Edgard Anicet Mboubou Miyakou a pris la décision d’octroyer cette aide financière à la presse à tous les demandeurs pour le compte de l’année 2019 -2020, dans un contexte particulier lié à la Covid-19. Le Réseau national des Journalistes indépendants(RENAJI), qui ne pouvait pas rester insensible à cet acte gracieux a, à la faveur d’un point de presse ce mercredi 28 octobre 2020, a adressé ses remerciements au premier responsable de la tutelle.
Nous vous livrons ici la teneur de cette déclaration
Bonjour, Mesdames et Messieurs,
Le réseau national des journalistes indépendants (RENAJI), vient par la présente déclaration exprimer toute sa gratitude à l’endroit du gouvernement de la République et particulièrement au ministre d’État, ministre de la Communication en charge de l’Economie Numérique, Edgard Anicet Mboubou Myakou, qui, en dernier ressort à décidé d’octroyer la subvention à tous ceux qui en ont fait la demande
En effet, les travaux de la Commission mise en place pour examiner les différents dossiers de demande de subvention d’aide à la presse privée qui se sont déroulés du 13 au 16 octobre dernier ont vu, sur la base des critères d’éligibilité objectifs, certains dossiers déclarés inéligibles, et par conséquent ne pouvaient avoir droit à cet aide.
À la suite du rapport de cette Commission, le ministre d’État ministre de la Communication et de l’Économie Numérique a décidé contre tout attente d’octroyer la subvention à tous les Directeurs de publication qui ont exprimé la demande. Un fait inédit depuis la mise en place de cette subvention d’aide à la presse privée décidée à l’époque par Omar Bongo Ondimba . Et les responsables d’entreprises de presse vous en sont infiniment reconnaissants Monsieur le ministre d’État.
Cette décision qui rentre désormais dans les annales de l’histoire de la gestion de ce fonds d’aide à la presse traduit à n’en point douter, la volonté de notre ministre de tutelle à voir les entreprises de presse mieux structurée et à jour vis à vis des lois en vigueur. Et en cette année particulière marquée par la pandémie du Corona virus qui a sérieusement impacté le secteur Communication, cette décision n’est donc pas un acte de laxisme ou d’injustice pour encourager ceux qui ne sont pas en règle, ni un déni des conclusions de la Commission. Elle traduit tout simplement une volonté de soutenir les plus faibles en cette période difficile. C’est cela aussi la Solidarité dont se clame les plus hautes autorités.
Mesdames, messieurs
C’est le lieu ici d’interpeller tous les bénéficiaires et particulièrement ceux qui n’ont pas rempli les critères d’éligibilité à se mettre en règle, pour que demain, tous les postulants à cette aide soient traités sur le même pied d’égalité. Nous les exhortons aussi à faire bon usage de ces fonds qui devraient en priorité servir aux besoins de leurs entreprises de presse respectives.
Nous profitions de cette occasion dédiée aux remerciements pour soumettre quelques unes de nos préoccupations au ministre d’État, qui, nous en avons déjà la preuve, se soucie de la viabilité de la presse gabonaise. Il s’agit entre autre de l’exemption du payement des impôts pour les entreprises de presse, aiguillons de la société et thermomètres de la Démocratie dans son rôle de 4ème pouvoir.
Le Réseau national des journalistes indépendants prie également le ministre d’État, ministre de la Communication en charge de l’Économie Numérique à intercéder auprès des plus hautes autorités en tête desquelles le Président de la République Ali Bongo Ondimba et la Cheffe du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda, pour une augmentation substantielle du fonds d’aide à la presse, qui est passé en quelques années seulement de 500 millions à 100 millions de FCFA, laissant de nombreux éditeurs sur le carreau. Mais pour l’obtenir, nous, responsables d’entreprises de presse et journalistes, devons la mériter en étant des acteurs du développement à travers une presse responsable et citoyenne, et non des terroristes et pyromanes par la plume.
Pour terminer, tout en réaffirmant toute notre gratitude au Ministre d’État, le RENAJI invite les patrons de presse, à se conformer aux lois en vigueur en République gabonaise en matière de création d’entreprise de presse, et appelle les journalistes à plus de professionnalisme, pour une presse responsable, au service du développement et de la cohésion sociale.
Je vous remercie.