Lors du conseil des ministres du vendredi 20 novembre dernier, l’une des décisions fortes de cette rencontre hebdomadaire du Gouvernement avec le Chef de l’État fut le limogeage du désormais ex-directeur général de PIZOLUB Guy Christian Mavioga qui, depuis quelques mois faisait face à des Marketeurs qui auraient finalement eu raison de lui.
Nommé à la tête de PIZOLUB il ya un peu plus d’une année, Guy Christian Mavioga, s’est tout de suite mis au travail avec abnégation et détermination, cet engagement a d’ailleurs valu une reconnaissance à l’international de PIZOLUB, entreprise agonisante qu’il venait de prendre la direction.
Mais hélas il était curieux de constater qu’après cette lueur d’espoir et au moment où les populations, employés, et certains partenaires croyaient fermement à l’apogée de cette fierté Nationale qui, depuis sa création il y a 41 ans a toujours fonctionné sous le dicta des Marketeurs qui se la coulent douce sur un terrain conquis et acquis à leur cause, le gouvernement ferme la porte de la subvention de l’état qui était pourtant cruciale pour le démarrage de l’entreprise. L’arrivée de Guy Christian Mavioga un non Omiené a été donc perçu par ces bourreaux de la nation comme étant un affront qu’il fallait tout de suite régler. Mieux les Marketeurs, anciens directeur et courtisans en ont fait un argument de taille. D’ailleurs les changements, menaces d’arrêt d’exploitation etc… De Total Gabon en disent long. Depuis que Guy Christian Mavioga a pû obtenir des certifications professionnelles à l’international offrant ainsi au Gabon pour la première fois de sa jeune histoire, sa marque déposée.
Curieux encore est de constater que le dit Directeur général, qui s’attendait à une reconnaissance Nationale se retrouve asséché financièrement car, la subvention de l’état devant permettre un démarrage en côte de l’entreprise, n’est jamais arrivée, plombant ainsi l’élan d’un patriote qui, en si peu de temps, a réussi à franchir le cap où depuis 41ans plusieurs se sont contentés des pots de vin et autres laissant l’entreprise crouler dans des interminables dettes (près de 9 milliards en 2010).
Curieux toujours, de constater qu’après tous ces efforts, ce malgré les difficultés financières, PIZOLUB qui produisaient est interdit de vendre ces produits sur son propre marché local, où trône Total, Engen… Des expatriés.
Toujours curieux coïncidence qu’après le passage du président du conseil d’administration de Total Gabon il y a quelques jours chez le ministre du pétrole, où les échanges ont tourné autour du climat de confiance et des assurances des uns et des autres, parceque certains boudaient et voyaient d’un mauvais oeil l’arrivée d’un concurrent de taille sur le marché local, et d’autres voulais des assurances car ne comprenant pas trop grand chose quant à la nouvelle trajectoire que la multinationale française menaçait de prendre, d’après une source. Au finish la tête du gênant patriote Guy Christian Mavioga a été obtenu au mépris de l’entendement de tous et surtout de la mise en musique de la politique du chef de l’état.
Au regard de tous ces faits curieux, une question taraude les esprits des uns et des autres celle de savoir : qui en veut à la politique du chef de l’état qui veut faire du Gabon un pays émergent et le made in Gabon une réalité.
Si non comment comprendre que les mêmes marketeurs malgré le fait que l’État soit actionnaire majoritaire, empêchent à Pizolub jusqu’à présent de vendre ses produits au Gabon…autrement dit, le Gouvernement Gabonais se laisse marcher dessus par des commerçants.
Force est de constater que les efforts consentis par le désormais ex DG de Pizolub, son management et son plan de relance de l’entreprise ont récemment obtenu une reconnaissance internationale avec l’agrément lui permettant de vendre ses produits non seulement au Gabon mais également dans toute la zone CEMAC.
Rappelons à toute fin utile qu’en 2010, Pizolub croulait déjà sous 9 milliards de dettes, était-ce MAVIOGA le DG de cette époque ? N’était-ce pas un certain OZOUAKI ? puis un certains PONO?
Distraction de l’opinion
Pour distraire l’opinion publique, les ennemis de la nation et de la politique d’Ali Bongo Ondimba ont raconté que MAVIOGA a embauché sa femme en tant qu’assistante et son fils en tant que chargé d’études RH…sont ils moins Gabonais que d’autres ? Ne devrait on pas plutôt chercher à savoir si ils sont diplômés et compétents pour occuper ces postes ? Surtout lorsqu’on sait que le ministre du pétrole a son fils qui fait parti des effectifs de Pizolub.
Depuis que Pizolub existe, l’état n’a apporté aucun concourt ni aucune protection à son industrie, aujourd’hui grâce à ce Monsieur tout le monde connaît Pizolub y compris à l’international car les produits de la marque Pizolub sont certifiés par le leader mondial en matière de certification de Lubrifiants…
Tout ce qu’on croit parfois vrais aux yeux et aux oreilles n’est parfois que simple illusions et manipulation des masses.