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LA SEEG par le stress hydrique infligé à sa clientèle serait de loin plus dangereuse que le Covid-19 (sondage)

Libreville le 16 janvier 2021 (GLOBE Infos). Au cours de la semaine qui s’achève, notre rédaction a organisé un micro trottoir dans le but d’identifier le mal Gabonais de ce début d’année 2021, surtout au moment où la rumeur d’un possible re-confinement général de la population du grand Libreville est persistante, étonné avons-nous été de constater que la dame Nationale des eaux (SEEG) pour la citer, par le stress hydrique infligé à sa clientèle, serait de loin la mal Gabonais de ce début d’année.

Les habitants du quartier Louis veulent juste de l’eau pour leurs ménages

Créée dans les années cinquante, la société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), aurait tout connue entre privatisation, partenariat et récupération. Le comble est de constater que toutes ces mutations n’ont presque pas servi à grand chose au regard des avis des populations urbaines du Gabon pour qui, « plus de soixante ans après sa création, la dame des eaux nationale ne nous a servi que le stress hydrique comme recette pour mieux nous assommer avec sa qualité d’eau qui laisse à désirer et variante par quartier, quand vous avez la chance d’être servi après de longues journées, semaines, voire même de mois d’attente, mais tenez-vous tranquille les factures sont régulières et même à la hausse par moment même si la fréquence à été moindre. Sans oublier ses multiples délestages à toutes saisons et sans fréquence, qui nous imposent de multiplier des rendez-vous chez les vendeurs d’appareil électroménagers car les dégâts sont parfois énormes et très importants les uns les autres ». Mieux il n’est pas étonnant d’avoir deux résultats différents sur les achats Edan mobile de la même somme d’argent » a analysé froidement parfait Ondo un riverain qui subit la SEEG.

Un employé de la SEEG que la réalité a rattrapé après le boulot

Pour Micheline Bouanga, « la SEEG nous tue à petit feu, elle tue plus que le coronavirus que le gouvernement nous perturbe les oreilles avec là. Je ne peux pas compter combien de fois les miens et moi avons souffert des calculs, de la typhoïde et autres sans compter que nous sommes constamment stressé à l’idée d’une éventuelle coupure d’eau et d’électricité. Aujourd’hui je souffre de la tension car depuis plusieurs années j’ai le sommeil léger parce que chaque nuit ma famille et moi sommes soumise à la corvée d’eau quand elle se décide d’arriver et là la qualité nous importe peu. Mieux cette situation nous expose aux agressions physiques par les braqueurs qui, aidés par la SEEG qui nous pousse à sortir de nos domiciles la nuit, ne manquent pas au rendez-vous. Je profite même de votre canal pour lancer un cri de détresse au Président de la République qu’il examine cette situation qui n’a que trop durée la SEEG nous tue depuis des années Monsieur le Président plus que le coronavirus ».

Des tristes réalités dans un pays trempé dans l’eau.

Face à ces témoignages qui sont légions et qui font de la seule société de distribution d’eau et d’électricité nationale un monstre froid, nous avons essayé de mieux comprendre la situation même si nous sommes nous même aussi clients de cette entreprise. En identifiant quelques points d’ombres afin de mieux comprendre comment cette société qui en 2018 affichait un chiffre d’affaires de 208 milliards, nous sommes arrivés à ces conclusions :

– le premier soucis est l’état de dégradation avancé des installations qui date de plus de soixante ans pour certaines.

-Une gestion scabreuse des revenus engrangés par l’entreprise, avec un service de recouvrement très spécialisé dans la surfacturation et autres pratique peu reluisantes contre des abonnés déjà surchauffés.

Une variante dans les achats Edan

-Une constance accrue dans les effets d’annonces sans réellement mettre en pratique ces plans d’actions souvent présentés et finalement restent lettre morte même quand un budget a été alloué.

-Absence d’un véritable service technique capable de répondre véritablement aux attentes de la clientèle, car très souvent occupé aux business qu’à répondre aux préoccupations des populations. D’ailleurs la mise en place de la Brigade bleue et les espoirs placés en elle sont restés dans les effets d’annonces. Comment voulez-vous que toute une zone dans le 5eme arrondissement de Libreville soit privé d’eau à cause d’une fuite! La solution de ces techniciens d’un autre genre a été tout simplement et comme le plus souvent de fermer les vannes d’alimentation au grand mépris de la population qui va devoir subir en attendant payer les factures.

-Un service communication quasi inexistant, méprisant comme la plus part d’autres services, truffé d’amateurs pour qui, un communiqué d’information à la clientèle est un luxe qu’elle ne mérite pas, abandonnant ceux-ci dans leur imagination sans une information concrète sur les difficultés qu’ils vivent au quotidien.

Vivement que la dame des eaux nationale présente un autre visage en 2021 que celui-ci car, de nos jours il est inadmissible que plusieurs quartiers de la capitale Gabonaise soient privés d’eau alors que l’on nous a appris que l’eau c’est la vie. Mieux dans le processus de lutte contre le coronavirus, il est recommandé de se laver régulièrement les mains, mais sans eaux que faire ?

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