Le weekend écoulé toutes les plates formes de réseaux sociaux ont été arrosées par des vidéos obscènes, dont les acteurs sont des apprenants en uniforme scolaire de plusieurs établissements de la capitale Gabonaise Libreville. Grâce à ces uniformes, les lycéens, du Lycées technique national Omar BONGO, DJOUE DABANY, Paul EMANE EYEGHE et bien d’autres ont été identifiés.
Suite à cette dérive et ne pouvant rester insensible à ce spectacle désolant, le ministre de l’Education nationale, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA a appelé à la responsabilité des chefs d’établissements concernés, pour qu’ils appliquent, dès ce 25 janvier 2021, des sanctions sévères à l’endroit des auteurs de ces scènes obscènes.
Dans un communiqué rendu public et dont notre rédaction a pris connaissance par l’intermédiaire de Noé confrères de vxp241.com, Mr le ministre se veut intransigeant envers les auteurs, afin de dissuader ceux qui pouvaient avoir envie de s’y aventurier.
Communiqué
Seins nus, pantalons serrés dévoilant l’anatomie dans une danse peu commode, tapes sur les fesses, c’est ce que révèlent lesdites vidéos qui, d’après certaines explications glanées ça et là ce serait le résultat d’un challenge inter lycées organisé par on ne sait qui, c’est ce qui justifie l’implication de plusieurs d’entre eux et l’uniformité de la musique qui accompagne ces danseurs d’un autre genre et qui se sont certainement trompés de cadre.
Cette situation vient encore mettre sur la table de débat l’épineux problème de suivi de notre progéniture, qui parfois par les méandres de la cité de retrouvent abandonné à eux-mêmes.
À qui la faute peut-on se demander aux parents démissionnaires qui pensent que l’école seul peut y arriver, ou aux enseignants qui, en perte de conscience professionnelle, deviennent parfois même les bourreaux de ces enfants qui n’ont pourtant pas demandé à venir au monde, mais qui doivent assumer le monde. Un monde de plus en plus incertain au regard de son évolution avec ce brassage de culture et autres évolutions de la société. Ces adolescents vont payer le prix de la négligence des géniteurs et la médiocrité des formateurs et leurs structures de formation. Vivement qu’une réflexion soit faite et que parents et enseignants s’unissent pour une meilleure éducation de nos enfants et non seulement pour des réclamations de tout genre.
Pour cette fois au moins, le ministre a appelé à la responsabilité de tous, notamment de la communauté éducative, des élèves et des parents, quant au respect des bonnes mœurs et du sens de la dignité au sein des collèges et lycées.
Pour Marcel LIBAMA, conseiller stratégique du Syndicat des enseignants de l’éducation nationale (Seena), «les proviseurs ont besoin de surveillants en nombre et en qualité pour veiller à la discipline. Le conseil de discipline, est une fausse réponse à un vrai problème de société», a-t-il indiqué dans une publication sur Facebook.