Du 23 au 25 Mars 2021 dernier, les locaux abritant les services de la Commission National des Droits Humains (CNDH) ont servi de cadre aux membres du comité interministériel chargé de la rédaction des rapports aux mécanismes des droits de l’homme, accompagné des représentants des ministères impliqués, des parlementaires, du CNDH, de la société civile et de L’UNCT, pour l’organisation de l’atelier de validation du document de compilation du plan d’action quadriennal de mise en œuvre des recommandations des mécanismes des droits de l’homme au Gabon.
En partenariat avec le ministère de la Justice et le PNUD, les quarante (40) participants à cet atelier ont, pendant trois jours durant, passé en revue la politique Gabonaise en matière des droits de l’homme, afin d’aboutir à la validation du document de compilation thématique et du plan d’action des recommandations des mécanismes des droits de l’homme, document qui servira de feuille de route pour les quatre prochaines années. Mieux, cette rencontre qui s’est achevée hier 25 Mars a permis aussi de faire déjà une projection en 2022, qui est l’année du prochain Examen Périodique Universel (EPU), une obligation que doit se soumettre tous les pays membres des nations unies.
À l’instar d’autres pays membres du système des nations unies en matière des droits humains, Le pays d’Ali Bongo Ondimba a déjà pris plusieurs engagements auprès de la communauté internationale en ratifiant une série d’instruments internationaux des droits de l’homme dont nous vous donnons quelques exemples :
– le pacte international relatif aux droits civils et politiques et celui relatif aux droits économiques sociaux et culturels, ont été ratifiés le 21 janvier 1983;
– la convention internationale sur les droits de l’enfant, ratifié le 09 février 1994; celle sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes, le 21 janvier 1983; celle contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant, le 08 septembre 2000; une autre internationale sur l’élimination de toutes formes de discrimination raciale du 19 février 1980; sans oublié celle internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées du 19 janvier 2011 et enfin celle relative aux droits des personnes handicapées du 01 octobre 2007, pour ne citer que ceux-là.
Les travaux de cet atelier se sont déroulés sous la conduite de Mme Endna Paola Biyogou ep Minko par ailleurs (Directrice de la promotion des droits de l’homme ministère de la justice), de Mr Mathieu Koumba représentant le PCNDH Me HOMA Moussavou empêché, de Mr Louis Aucoin (chef de projet d’appui à la promotion et protection des droits de l’homme du PNUD) et des experts sous-régionaux depuis Yaoundé la capitale camerounaise par visioconférence.
Au terme de ceux-ci, un travail de groupes a été programmé pour les jours avenir avant de soumettre le document final au gouvernement Gabonais qui est cette fois déterminé à aller de l’avant car, une chose est de ratifier une convention, respecter les conditions de sa mise en pratique et sa signature en est une autre. La proposition de la création d’un organe permanent et autonome pour la gestion des questions des droits humains par les participants à cet atelier a été émise et fera l’objet d’une doléance à soumettre au Gouvernement.