Libreville le 30 mars 2021 (GLOBE Infos). Désireux de rompre définitivement avec le passé, La Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) a par l’entremise de son équipe dirigeante initié depuis plusieurs mois une série de projets novateurs parmi lesquels la numérisation du chemin de fer pour mieux préparer l’avenir de ce fleuron National dirigé depuis quelques mois par un National, après plusieurs essais vers l’extérieur.
Christian Magni le Directeur General
Rappelons à toute fin utile que depuis sa mise en service en 1986, la voie ferrée, Longue de 648 kilomètres partant de Franceville à l’est du pays à Libreville la capitale Gabonaise, n’avait pas subi de travaux majeurs. Pour atteindre ses ambitions en matière de performance, de sécurité et de responsabilité sociétale, un Programme de Remise à Niveau de la voie (PRN) a été lancé pour la période 2016-2024. Objectif : réhabiliter, moderniser la ligne et doubler la capacité de transport du Transgabonais à horizon 2023. C’est à ce titre que la nouvelle équipe dirigeante plus ambitieuse et déterminée, met l’accent sur les chantiers déjà entamés par les équipes précédentes et innove avec d’autres afin d’atteindre les objectifs qui ont été fixés.
Une vue des travaux effectués
Parmi les ces projets novateurs, il y a :
Le renouvellement de la voie, qui est déjà largement entamé et se poursuit sereinement ;
la sécurité au cœur du chemin de fer, qui consiste à automatiser la gestion des barrières des passages à niveau ;
la construction des nouvelles gares voyageurs et les moderniser pour le bien-être des voyageurs ;
la modernisation de l’école de formation de Franceville pour une révolution pédagogique en matière de formation ferroviaire ;
rendre évolutive sa contribution dans le processus de développement de l’économie nationale et enfin numériser la voie ferrée.
Cette opération de maintenance de la voie ferrée à l’aide des nouvelles technologies, est la réponse concrète de l’entreprise sur la prévention des éventuels déraillements. Elle consiste à prévenir les défaillances à l’aide des outils digitaux, d’effectuer une maintenance prédictive avec un bijou technologique, le positionnement des capteurs sous le rail pour donner en temps réel l’état de la géométrie de la voie, l’utilisation des drones qui vont survoler les ponts pour vérifier l’état (des piliers, tabliers, boulonnerie etc…).
Pour Christian Magni le Directeur General et son équipe, ces objectifs font office de leur feuille de route qui servira de base pour leur évaluation par les usagers et les plus hautes autorités de la République.