Par Thierry Mocktar.
Quoique l’on dise et pense, nul ne présageait cette embelli à la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) sous la conduite de Fabrice Andjoua Bongo Ondimba par ces temps difficiles dus au Coronavirus
Discret dans l’action et loin des projecteurs, le Directeur General du Budget est par ces performances devenu un élément important dans le dispositif mis en place par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, pour l’élaboration, la gestion et le suivi du contrôle des finances publiques.
En effet, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba qui n’a pas du tout droit à l’erreur, bénéficie de l’entière confiance du chef de l’État, qui recommande le surpassement de soi à tous les responsables des régies financières, une rigueur et de l’orthodoxie dans la chaîne de la gestion des deniers publics.
Disons que l’expérience cumulée pendant les huit (08) années passées à l’ex-Direction générale du contrôle financier, est un atout majeur dans la réussite que connaît l’actuel directeur général du budget et des finances publiques (DGBFIP). Bien que cette nomination ait fait grincer des dents. Le patronyme « Bongo » ne devrait pas être un frein, ou empêcher à un citoyen gabonais de travailler pour la cause de son pays, indiquent certains analystes.
Biographie du directeur général
Qui est donc ce Fabrice Andjoua Bongo Ondimba ?
Après l’obtention de son baccalauréat en 1996, sur recommandation de ses parents, il s’inscrit en faculté de médecine dans la ville de Tours en France. Mais le jeune impétrant a une passion : la finance publique comme sa génératrice qui est titulaire d’un DEA (Diplôme d’études approfondies) en finances publiques. Ce sera donc pour Fabrice Andjoua Bongo Ondimba une obsession voir un défi pour obtenir le meilleur et faire mieux. En effet, son passage à l’ESG (Ecole Supérieure de Gestion) de Paris lui permet de décrocher un Master business administration (MBA) qui lui ouvre les portes des régies financières du pays. Convaincu du fait que le secteur privé est le moteur de croissance et du développement du Gabon, à travers les PME, pour réussir la diversification de notre tissu économique embryonnaire, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, réalise en 2016, un Audit sur la dette intérieure avec pour objectif : désendetter le pays, relancer son économie et chercher des solutions pour doper la croissance de l’économie gabonaise. Courant 2018, Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a fait adopter une Loi des Finances Rectificative (LDFR) du budget de l’Etat pour tenir compte de de la conjoncture économique qui sévit dans le pays. Avec la mise en place d’une « task force » sur la dette intérieure, le Directeur général du budget et des finances publiques ne s’arrête pas là il a impulsé une nouvelle dynamique dans la stratégie d’une administration que l’on disait essentiellement technique dans l’élaboration, le suivit le contrôle du budget de l’Etat. On constate aujourd’hui que Fabrice Andjoua Bongo Ondimba et Noureddin Bongo Valentin, forment tous deux un tandem qui fait déchanter tous ceux des contempteurs qui ont grincé des dents à leurs nominations. Avec réalisme, ils ont su s’impliquer avec le cœur de l’action pour l’assainissement de nos finances publiques. Et leurs détracteurs commencent par réviser leurs positions hostiles. Le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, sait qu’il peut désormais compter sur ses deux collaborateurs pour négocier les prochains challenges de la relance économique du pays.
Thierry Mocktar pour GI