Déclenchée en janvier 2017 avec pour but de traquer les personnes en délicatesse avec la deniers publique, l’opération « MAMBA » saluée et accueillie par tous se révèle être aujourd’hui une mascarade juridico-politique destinée à broyer les carrières de certains hauts commis de l’Etat au vue de son incapacité à produire les résultats escomptés.
Qu’est-il donc arrivée à Mamba Plus d’un an après son lancement, l’opération tant vanter peine à faire ses preuves, le mamba serait il entrain de se mordre la queue ? Autant de questions qui suscitent moultes interrogations au vu des insuffisances constatées qui ont permis à certains hauts commis de l’Etat de recouvrer la liberté, on peu citer entre autre l’ancien ministre du Pétrole Etienne NGOUBOU, libéré le 5 octobre et l’homme d’affaires marocain, ancien directeur de Satram-EGCA Mohamed Ait Ben Ali, libéré le 16 octobre de la même année, à cela s’ajoute Landry Patrick Oyaya l’ancien patron de l’Agence Nationale des Grands Travaux et d’Infrastructures, relâché le 7 mars 2019 et, l’ancien coordonnateur de l’Unité de Coordination des Etudes et des Travaux, Blaise WADA, finalement acquitté le 12 avril 2019 par la Cour de Cassation après 27 mois de détention à la prison centrale de Libreville. Des libérations qui interviennent parfois au grand étonnement et incompréhension des principaux mis en cause.
Toutefois l’on s’interroge à quand la libération de l’ancien ministre Magloire Ngambia dont certains des coaccusés ont déjà provisoirement retrouvé la liberté.
La justice ne serait elle pas entrain de s’entremêler les pédales en ce qui concerne l’opération Mamba ? si dans la plupart des dossiers traités, il y a une récurrence de vice de procédure qui se définit comme le non-respect d’une règle de procédure prévue par la loi susceptible de remettre en cause la validité d’une mesure prise ou envisagée à l’encontre d’une personne, des manquements, dont se servent les Conseils de certains des mis en cause face à des adversaires presque à bout de souffle et en panne d’idée. Ou s’achemine t-on vers une justice qui refuse de légitimer les acharnements politiques des uns sur les autres au mépris des lois juridiques ? Les cas Mohamed Ait Ben Ali, Blaise Wada, Landry Patrick Oyaya accusées, incarcérés, puis remis en liberté, faute de preuve adéquate et de la tenue d’un procès équitable porte à croire que le politique cherche à tout prix à prendre le dessus sur le droit et la justice en particulier.
Il est donc clair que bien de hauts fonctionnaires qui n’avaient que pour seul ambition de servir le pays et accompagner le chef de l’Etat dans sa quête d’un Gabon émergeant à l’horizon 2025 se sont vus faucher dans leur élan par des véreux aux agendas cachées tapis dans l’ombre. La survie de l’opération « Mamba » n’est donc plus seulement une affaire des tribunaux publics mais également de la cour des comptes qui est appelée à véritablement s’impliquer.