Le phénomène d’abandon de nouveaux nés devient récurent au Gabon. Dans la nuit de jeudi 12 et vendredi 13 du mois courant, c’est le quartier haut de Gué Gué dans le premier arrondissement de la capitale gabonaise que ce phénomène s’est encore illustré. Un nourrisson d’à peine quelques jours a été abandonné par sa génitrice et retrouvé par des passants. Il était aux abords d’une poubelle et se faisait massacrer par les moustiques.
Une question taraude les esprits. Celle de savoir comment avec toutes les méthodes de contraception qui existent, certaines filles prennent encore le risque de tomber enceinte en ayant des rapports intimes avec des inconnus?
Mieux comment expliquer que de nos jours des jeunes femmes soient aussi cruelles au point d’abandonner leurs progénitures dans la nature après neuf mois de grossesse et les risques de l’accouchement?
Malheureusement notre rédaction n’est pas encore entré en contact avec une femme ayant posée ce genre d’acte pour comprendre. Parce que d’après nos informations il existe une législation en la matière en République Gabonaise via les affaires sociales.
L’opinion publique est-elle bien informé sur ces questions ?
Les services compétents ne doivent-ils pas organiser des rencontres à ce sujet pour éclairer les populations ?
Plusieurs questions qui sont sans réponses adéquates. Au regard de cet énième acte regrettable qui malheureusement prend de l’ampleur dans la société gabonaise, l’opinion publique appele les autorités compétentes à prendre le taureau par les cornes afin d’éradiquer ce phénomène qui s’apparente désormais à un fléau grandissant.
D’après un riverain qui a donné son avis sur le sujet, » les coupables de ces actes doivent être sévèrement puni et les affaires sociales doivent être plus présentes sur le terrain que dans les bureaux comme au bon vieux temps » a-t-il souligné avant de continuer. » Un pays comme le nôtre mérite un meilleur suivi en la matière par sa démographie, ses richesses et sa culture de partage et les enfants recueillis doivent être pris en charge par les autorités compétentes jusqu’à leur maturité » a-t-il conclu non sans avoir regretté et condamné cet acte qu’il juge ignoble.
LAURETTE CARÈNE pour Globe Infos