Au Gabon, ne jamais demander ce que nous pouvons faire du Kévazingo, mais plutôt demander ce que le Kévazingo, cette espèce rare peut faire pour notre pays. Que s’est-il exactement passé Au Port d’Owendo sur la disparition des containers du Kévazingo ?
Question :
A quoi aurait servit l’opération PRAESIDIA initiée par l’Organisation Mondiale des Douanes en commun accord avec les services compétents de l’administration gabonaise?
Qu’a-t-on fait de la mesure d’interdiction formelle d’abattage de cet essence rare prise par les plus hautes autorités du pays ?
Depuis l’arrêté de 2018 interdisant l’exploitation du kévazingo en République Gabonaise, cette essence n’a cessé d’être coupée bien que protégée.
L’administration des Eaux et Forêts qui délivre les autorisations de l’abattage et le sciage du bois est tenue pour compte. Voici la procédure et la démarche : une fois l’opérateur a son bois scié dans son parc ou son usine de transformation, il est à rappeler que les sites de l’opérateur ne sont pas des zones sous Douanes, aucun douanier n’a compétence. Seuls les agents des Eaux et Forêts sont amabilités à opérer dans ces zones.
En effet, l’entité OCT gère les containers vides au port d’Owendo et les met à disposition des opérateurs qui les sollicitent. C’est ainsi que l’opérateur saisit les agents des Eaux et Forêts et le responsable de la Brigade pour la spécification, le volume, le cubage y compris la dimension du bois. Car seuls les agents des Eaux et Forêts ont la connaissance du bois. Et lorsque ces agents viennent c’est pour procéder à l’expertise par rapport à la présentation de la spécification.
« Après l’identification du cubage et la boucle du container les agents des Eaux Forêts vont poser signature et cachet sur le document qui devient légal et légitime partout ou besoin se fera. »
Le Directeur Régional des Douanes en abrégé DR intervient à l’appel de l’opérateur, ce après l’expertise des Eaux et Forêts sur présentation des documents signés et cachetés qui lui sont présentés par les agents des Eaux et Forêts, afin d’assister non seulement en qualité de témoin mais également à la fermeture des containers qu’il signe à son tour, tout en faisant confiance aux documents qui lui sont présentés par les agents des Eaux et Forêts.
En suite, l’opérateur fera appelle a une société de transite pour déclarer son produit. Le transitaire tiendra compte du document fourni par les agents des Eaux et Forêts pour faire la déclaration. Et le douanier ne ferra que vérifier si les éléments du document a été bien retranscrits dans la déclaration par le transitaire.
Comment expliquer la présence du Directeur Régional des Douanes de l’Estuaire, M. Jean-Christian NDONG BIBANG, les agents des Eaux et Forêts, les chinois François WU et Lu GUOLLANG, sur le site sous scellé judiciaire par le Procureur de la République, M. Olivier NZAOU ? C’est là le noeud du problème.