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Globe INFOS/RUBRIQUE UN HOMME UN DESTIN HUGUES-GASTIEN MATSAHANGA : l’homme et ses trois vies

Ce vendredi 18 mars 2022, Globe INFOS (GI), dans sa RUBRIQUE UN HOMME UN DESTIN vous transporte dans l’univers D’HUGUES-GASTIEN MATSAHANGA, l’homme aux trois (03) vies. Ne dit-on pas qu’aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années? Notre rédaction se fait le plaisir de vous le présenter. Spécialiste de la Communication, de la RSE et essayiste, il est aussi un promoteur culturel gabonais qui a vu le jour, le 20 mars 1974 à Libreville dans la province de l’Estuaire (Gabon). Multidisciplinaire et toujours prompt à servir le plus grand nombre, il est de cette race d’homme éclectique à qui la vie a fait don d’une capacité à distribuer de la bonne humeur à tous ceux qui croisent son chemin. Il est marié et père de 4 enfants.

Portrait d’un amoureux de la culture dans son expression la plus altruiste.

SA VIE SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE

Hugues-Gastien Matsahanga passe son enfance entre Libreville, sa ville natale, la ville minière de Mounana à l’Est du pays et à Port-Gentil où sa famille s’installe au début des années 1980. Pendant sa jeunesse, il se passionne des activités créatives. Il se distingue notamment dans le dessin et remporte des récompenses au cours de compétitions scolaires locales.

Admis au Collège et Lycée Raponda Walker en 1989, Hugues-Gastien Matsahanga se lie d’amitié avec (Frère) Hubert Guerineau, le proviseur de l’établissement, lui aussi passionné d’art et de culture. Ce dernier le prend sous son aile et l’incite à s’intéresser à la musique et aux lettres. Sous la férule de son mentor, Hugues-Gastien va être associé à plusieurs projets d’animation artistique et culturelle au sein de l’établissement. Il se fera notamment signaler au sein de la fanfare, de l’orchestre, du club d’arts plastiques et du club journal. C’est notamment à lui que l’établissement doit une partie des fresques murales qui ornent encore les murs et espaces communs du lycée. Il sera aussi le compositeur de la musique de l’hymne du 125e anniversaire de la naissance de Mgr Raponda Walker chanté alors par l’ensemble de l’établissement.

Dans sa lancée, un tournant est amorcé en 1991 avec le l’institution du Trophée Jeunes en Création par la filiale locale de la firme anglo-néerlandaise Shell. Ce programme de compétition artistique a pour but, à la fois de stimuler la créativité auprès des jeunes des lycées et collèges du pays mais aussi d’encourager l’esprit d’entreprise. Sensible au concept, Hubert Guerineau encourage son poulain à animer le club mis en place au sein de l’établissement à cet effet. Trois années et trois trophées plus tard, fort du palmarès engrangé dans le cadre de ce programme, Hugues-Gastien Matsahanga se voit offrir un stage au sein du service communication de Shell Gabon en prévision d’un partenariat noué avec la revue Planète Jeunes. L’éditeur Bayard Presse soutient alors un programme de promotion de la lecture par la presse jeunesse en Afrique et prévoit de publier un supplément local destiné aux jeunes gabonais. Hugues-Gastien qui finit par rejoindre l’équipe locale du magazine, présente des aptitudes en écriture de presse et bénéficiera de nombreux stages de formation en écriture de presse jeunesse et d’action commerciale organisés par Bayard Presse à Abidjan (Côte d’Ivoire), à Cotonou (Benin) et Paris (France).

Après son baccalauréat série A1 (Lettres Philosophie et Mathématiques), il s’inscrit au département de sociologie à la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, où obtient un DEUG (Diplôme d’Etudes Générales) de Sciences Sociales en 2001.

Parallèlement à ses études, il se voit confier la représentation locale du programme Planète Jeunes dont il assure désormais le rôle de principal correspondant éditorial et animateur commercial. Profitant d’une année blanche déclarée à l’université, il obtient l’année suivante une bourse du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’Ambassade de France pour une formation en gestion éditoriale de six mois au sein du groupe Bayard Presse à Paris et à Chambéry en France. C’est au cours de ce stage qu’il finalise le manuscrit de son premier essai littéraire sur la musique gabonaise édité la même année par les éditions Raponda Walker sous le titre « La Chanson Gabonaise d’Hier et d’Aujourd’hui. »

De retour à la faculté, le cumul des occupations ne l’empêche pas d’obtenir une Licence en Sciences Sociales (2003) et une Maîtrise (2004) dans la spécialité Sociologie du Développement Economique et Social, après la soutenance d’un mémoire sur les entreprises multinationales et le développement durable. Le travail effectué sur cette thématique lui ouvre les portes d’un nouvel horizon professionnel.

Sur les traces d’un environnement qu’il avait déjà côtoyé une dizaine d’années plus tôt, il est recruté au sein du département Communication de la société Shell Gabon en septembre 2005. Va alors s’installer à Gamba (Sud-Ouest du Gabon) où l’entreprise est implantée. Après six années d’une brève carrière au sein de la firme anglo-néerlandaise, il rejoint la filiale locale du chinois Sinopec Addax Petroleum à Port-Gentil, d’abord en tant que Spécialiste de la Communication (2011), puis Directeur de la Communication et de la RSE (2015), poste qu’il occupe jusqu’à ce jour.

SA VIE CULTURELLE

À défaut d’avoir pu embrasser une carrière d’artiste, Hugues-Gastien a fait le choix de se consacrer à la promotion culturelle. A travers diverses initiatives, celui qui se dit être « un passionné de la culture gabonaise » consacre depuis plus d’une dizaine d’années son temps libre à répertorier, compiler, référencer tout ce qui peut servir à une meilleure compréhension de la structuration des industries culturelles au Gabon. Grâce à sa formation en sciences sociales, sa connaissance du milieu artistique local, sa maîtrise des réseaux de coopération culturelle et de la presse locale, et surtout nanti d’un précieux carnet d’adresse, il va se forger une certaine compétence de spécialiste des industries culturelles au Gabon.

Dès 2001, parallelement à son cursus universitaire, il est recruté comme consultant par le bureau local de Commission Européenne dans le cadre du projet PROCULTURE. Il est alors chargé de constituer une base de données culturelles destinée à soutenir le déploiement d’un programme de promotion culturel en Afrique Centrale. Trois années plus tard, suite à la publication de son essaie « La Chanson Gabonaise d’Hier et d’Aujourd’hui » en 2002, il obtient un financement de l’Union Européenne pour la publication d’un annuaire de la musique et des arts du spectacle au Gabon en 2004, dans le cadre du programme PSIC (Programme de Soutien aux Initiatives Culturelles). L’annuaire en question est appelé « Le Ngombiste », en guise de clin d’œil au Ngombi, la cithare traditionnelle gabonaise.

Après quatre années de réflexion, le projet Ngombiste est refondu et se mue en Guide des professionnels de la Culture et des Arts du Spectacle au Gabon. Fort de sa dimension d’utilité publique, une association chargée de l’éditer et le promouvoir est mise en place. Hugues-Gastien qui en est président fondateur, cède les droits du concept « Ngombiste » à l’association qui porte le même nom. C’est dans ce contexte qu’une seconde édition est publiée 2008 avec près de 1000 contacts référencés, une troisième en 2015.

Le parcours d’Hugues-Gastien Matsahanga est aussi éclectique que la diversité des disciplines qu’on lui prétend avoir pu embrasser avec plus ou moins de succès. Personnalité inclassable, à mi-chemin entre passionné de culture et leader d’opinion, ses proches lui reconnaissent le mérite d’être un promoteur dévoué de la cause des artistes. Tantôt consultant ou personne ressource pour le compte de son association, et auteur de nombreux articles sur ses thématiques de prédilection, Hugues-Gastien se dit être un « promoteur citoyen de la culture gabonaise ». Il inscrit son action dans l’apport d’une contribution citoyenne à la promotion de la culture. Son engagement sur ce terrain repose sur la conviction qu’il « est urgent d’inscrire la dimension économique dans la pratique artistique et culturelle pour permettre la professionnalisation des filières. »

SA VIE ÉDITORIALE

Pendant ses années d’étudiant, entre 1998 et 2004, Hugues-Gastien enchaîne des petits boulots, souvent dans le domaine de la presse et des projets de développement. En 1999 il créé l’entreprise unipersonnelle Comaction et se fait établir un agrément qui lui permet de travailler comme journaliste freelance et d’assurer la représentation éditoriale et commerciale des principaux titres de Bayard Presse distribués au Gabon. C’est sous ce statut qu’il va officier au quotidien L’Union, pendant un an, d’abord comme pigiste à la rubrique Culture, puis en qualité de responsable de la page magazine.

Très connecté avec le milieu artistique et culturel, il va se spécialiser dans les portraits d’artistes et les sujets culturels. Cette expérience va lui être utile lorsqu’il envisage de publier une anthologie sur la musique gabonaise. Sous les conseils de son ami Hubert Guerineau et avec le soutien des services culturels de l’Ambassade de France au Gabon, il bouclera un manuscrit de 150 pages en 2002 qui sera finalement publié sous la forme d’un essai à compte d’auteur aux éditions Raponda Walker.

AUTRES EXPÉRIENCES

Hugues-Gastien est membre fondateur de la Fondation Raponda Walker et membre actif du Rotary International. Participation à la Foire de l’Art Contemporain AKAA à Paris en partenariat avec Eiffage en 2016 et 2017.Bibliographie- Rapport Identification des Acteurs de la Culture, PROCULTURE, Union Européenne (2001) – La Chanson Gabonaise d’Hier et d’Aujourd’hui, Editions Raponda Walker (2002)- Le Ngombiste (Guide des professionnels de la Culture et des Arts du Spectacles au Gabon), Editions Comaction, (2004, 2008 et 2015).- Profil Culturel, Identification du Champ des Industries Culturelles, Travail Collectif, OIF (2010)- Enquête sur l’Impact du COVID-19 dans le secteur des Industries Culturelles à Port-Gentil, OIF/Unesco (2020-2021)***

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