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Libreville (Gabon), 1er juillet 2024 Globe Infos. Libreville a été le théâtre d’un événement crucial pour le secteur culturel francophone de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ces 1er et 2 juillet 2024, avec la tenue d’un atelier de restitution sur le statut de l’artiste. Organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), cet atelier a réuni des représentants gouvernementaux, des organisations internationales et des acteurs culturels locaux pour discuter des enjeux et formuler des recommandations essentielles.
L’objectif principal de cette rencontre est de présenter les résultats d’une étude approfondie commandée par l’OIF, mettant en lumière les défis persistants liés à la mise en œuvre du statut de l’artiste dans la région. L’étude a souligné les lacunes dans les législations nationales, souvent partielles et dépassées face aux évolutions numériques et aux besoins sociaux des artistes.
Kanel ENGANDJA NGOULOU, Directeur AI, a dirigé les présentations des discussion , offrant un état des lieux détaillé des pays où le statut artistique n’est pas pleinement opérationnel. Parmi les propositions concrètes, une loi-type sur le statut de l’artiste a été formulée, visant à servir de modèle pour les pays membres de la Francophonie.
Les discussions animées ont également permis de valider ces recommandations avec les représentants des pays étudiés, ainsi qu’avec des organisations internationales et régionales telles que l’UNESCO, la CEDEAO et la CEEAC. Les séances ont été l’occasion d’amender et de finaliser les recommandations pour assurer leur pertinence et leur applicabilité dans divers contextes nationaux.
Le ministère gabonais de la Culture à joué un rôle pivot dans l’organisation de cet atelier, démontrant l’engagement du pays en faveur du développement culturel régional. Le directeur de cabinet du ministère a souligné l’importance des débats pour l’avenir du secteur culturel, soulignant la nécessité de soutenir activement les artistes et les professionnels de la culture.
À la clôture de l’événement, les recommandations validées seront mises à disposition des gouvernements pour guider leurs politiques culturelles nationales. Cela marque une avancée significative vers une reconnaissance et une protection accrues des droits des artistes dans la région francophone, essentielles à la fois pour le développement culturel et économique des nations participantes.
cet atelier est salué comme une étape majeure dans la promotion de la liberté artistique et dans l’amélioration des conditions de travail des artistes en Afrique de l’Ouest et du Centre, montrant ainsi la voie vers un avenir plus prometteur pour le secteur culturel dans la Francophonie.