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Biennale internationale organisée par le GERIAC : Les relations internationales pour le progrès multiforme de la sous-région

La rédaction 066867376. Globe Infos.

La première édition de la biennale internationale organisée par le Groupe d’experts en relations internationales de l’Afrique centrale (GERIAC), récemment (vendredi 19 juillet, ndlr), organisée à Libreville, sous le thème <<La Communauté économique des États de l’Afrique centrale face aux enjeux de paix et de sécurité>>, a tenu toutes ses promesses. Les participants et autres experts en sont repartis avec le sentiment d’une rencontre et des réflexions, avec le sentiment d’avoir réellement phosphoré d’arrache-pied.

Une édition d’entame de belle facture, eu égard à la qualité des travaux. Lesdits experts en relations internationales ont véritablement échangé sur les thématiques retenues. Devant d’éminentes sommités du monde universitaire et pluridisciplinaire, les communications rejaillies ont prouvé avec suffisance qu’il y a de la matière grise dans la sous-région d’Afrique centrale.

À l’ouverture de la biennale, on a eu droit au propos liminaire de M. Honoré Tabuna, commissaire Environnement, Ressources naturelles, Agriculture et Développement rural à la CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) et président d’honneur du GERIAC, qui a d’emblée fait ses civilités à l’aéropage des participants, s’est par la suite lancé dans le bain de son propos.

À cet effet, M. Honoré Tabuna a déclaré : « (…). Quelle belle opportunité, dis-je en mon for intérieur, pour accompagner des jeunes chercheurs gabonais désireux de travailler avec leurs frères et sœurs chercheurs des 10 autres États membres de la Communauté que sont : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, République démocratique de Sao Tomé & Principe et Tchad ». Une fierté de l’orateur du jour d’ajouter :  «Deux ans après, jour pour jour, je suis invité en qualité de président d’honneur pour découvrir le premier produit de leur travail, entamé depuis ce mois de juillet 2022 où je leur avais posé trois questions : Quel est votre rêve ? Avez-vous un rêve ? Et que dois-je faire pour vous accompagner pour réaliser votre rêve ? »

De ces questions, M. Honoré Tabuna a poursuivi : « (…). En ma qualité de président d’honneur, j’ai également un rêve qui est celui de voir le GERIAC grandir ; grandir et toujours grandir pour qu’il devienne un groupe scientifique de recherche stratégique, non seulement pour les recherches internationales de l’Afrique centrale, mais sur l’économie des relations internationales de l’Afrique centrale. Et M. Honoré Tabuna de rendre explicite sa pensée : «Expliqué clairement, cela veut dire comment les relations internationales peuvent contribuer au développement économique, à la création des richesses, au développement des entreprises : la création d’emplois en Afrique centrale, la conquête des marchés internationaux, l’appui aux entreprises de la diaspora, importateurs des produits d’Afrique centrale et l’intégration de ces derniers dans les chaînes de valeur mondiales ».

M. Honoré Tabuna fonde ses espoirs de la voie à suivre de la sous-région via les relations internationales, tout simplement que : « Dans une région où l’on trouve des réserves importantes des minerais stratégiques, comme le cobalt et le coltan, plus de 10% de la biodiversité mondiale, le 2ème massif forestier tropical au monde, véritable puits de carbone, 145 500 Km² de tourbières où sont stockées plus de 30 millions de tonnes de carbone, le 1er réseau hydrographique africain et les réserves d’hydrocarbures, ensemble nous pouvons aisément comprendre, les enjeux et l’importance géostratégique de l’économie du droit de l’environnement associée à l’économie des relations internationales de l’Afrique centrale dans un nouvel ordre mondial en construction devant nous. Ce qui ne fut pas le cas en 1885…

Au passage, M. Honoré Tabuna n’a pas manqué de remercier les «hautes autorités de la République gabonaise, les responsables universitaires, membres du REESIRAC et les partenaires techniques financiers, notamment l’OIF qui a co-financé cet événement… ».

Kevin aymard Lelengui

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