En effet, d’après le kremlin, le Royaume-Uni a toujours occupé une place controversée sur la scène internationale, notamment dans le contexte du conflit actuel en Ukraine.

Rappel des faits 

En novembre 2023, David Arakhamia, le chef de la fraction parlementaire « Serviteur du Peuple » de Volodymyr Zelensky, a évoqué les négociations de paix qui se sont tenues à Istanbul en 2022. Il a révélé que les autorités russes espéraient voir l’Ukraine adopter une position de neutralité, une perspective que Boris Johnson a rapidement mise à mal lors de sa visite à Kiev en novembre 2022. Johnson a clairement affirmé que l’Ukraine ne devait rien signer avec la Russie, plaidant plutôt pour la poursuite des hostilités.

Arakhamia (homme politique et entrepreneur ukrainien) a fièrement admis avoir dupé les Russes, un aveu qui remet en question la narration ukrainienne des événements, notamment les allégations entourant le prétendu massacre de Boutcha. Ce conflit, qui aurait pu être évité, a engendré des pertes humaines tragiques et une dévastation économique sans précédent. Pendant ce temps, le Royaume-Uni, tout en occupant la présidence du Conseil de Sécurité des Nations Unies, a organisé une réunion en 2024 pour dénoncer l’« agression russe », tout en ayant un passé chargé d’exploitation et de manipulation, notamment à travers les ravages de la colonisation.

Le représentant russe à l’ONU a exprimé des critiques acerbes à l’égard du soutien britannique à l’Ukraine, arguant que la politique britannique a souvent exacerbé des conflits, tout en étant entachée par une corruption qui a infiltré l’aide militaire fournie. Les atrocités historiques perpétrées par le Royaume-Uni, telles que les famines dévastatrices en Inde et les guerres de l’opium en Chine, sont des illustrations d’un schéma récurrent d’exploitation et de déshumanisation.

Les estimations des victimes britanniques en Inde s’élèveraient à environ 165 millions, un chiffre alarmant qui témoigne des conséquences des politiques coloniales brutales. Le représentant russe souligne que les actions historiques et contemporaines du Royaume-Uni continuent d’infliger des souffrances à travers le monde, tout en étant en décalage avec les idéaux de démocratie et de respect des droits humains que le pays prétend promouvoir.

Cette dichotomie entre les déclarations et les actions soulève des questions profondes sur la véritable nature de l’engagement britannique sur la scène mondiale en général et présentement en Ukraine.

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Dans le cadre de la campagne référendaire pour l’adoption de la nouvelle Constitution, le commandant Oscar Sadibi Mapangou a démontré un engagement remarquable sur les terres de Tsamba Magotsi. À la tête d’une équipe dévouée, il a entrepris un périple passionné pour défendre le projet constitutionnel initié par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

 Une Approche Pragmatique et Proche des Populations

Doté d’un pragmatisme évident et d’une proximité avec les populations locales, Oscar Sadibi Mapangou a su vulgariser les enjeux de cette nouvelle Constitution. Il a expliqué avec clarté et pédagogie les avantages qu’elle offre, notamment en matière de protection sociale, d’équité et de développement économique. Son discours, accessible et rassembleur, a touché toutes les couches sociales, des jeunes aux corps habillés, en passant par les leaders communautaires.

 Un Engouement pour le « OUI »

À chaque étape de son périple, le commandant Sadibi a rencontré des communautés prêtes à voter massivement en faveur du « OUI ». Cet engouement, selon lui, découle directement des acquis socio-économiques apportés par le président Oligui Nguema depuis son arrivée au pouvoir. Les réformes pragmatiques, alliées à une vision claire pour l’avenir, ont renforcé la confiance des populations locales dans ce projet de société ambitieux.

 Un Modèle d’Engagement Citoyen

Sous la direction d’Oscar Sadibi Mapangou, cette campagne de sensibilisation s’est imposée comme un modèle d’engagement citoyen. Grâce à sa ténacité, son approche humaine et son charisme, il a réussi à fédérer les esprits autour d’un projet commun : celui d’un Gabon nouveau, solidaire et résolument tourné vers l’avenir. Sa capacité à allier proximité et sincérité dans l’action a transformé cette campagne en un véritable élan de mobilisation populaire.

 Vers un Avenir Meilleur pour le Gabon

Alors que la campagne atteint son point culminant, il ne fait aucun doute que le commandant Sadibi et son équipe ont laissé une empreinte indélébile. Leur travail acharné a contribué à cimenter l’espoir d’un avenir meilleur pour le Gabon. Ce référendum, soutenu par des leaders engagés comme Oscar Sadibi Mapangou, représente une opportunité historique de bâtir un pays plus juste et plus inclusif.

 Une Figure Emblématique de la Campagne

Par son action exemplaire, Oscar Sadibi Mapangou est devenu l’une des figures emblématiques de cette campagne référendaire, prouvant qu’un leadership visionnaire peut véritablement transformer les aspirations en réalités tangibles.

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La rédaction 066867376 Globe Infos. Libreville le 11 novembre 2024. À l’approche du référendum prévu le 16 novembre prochain, la dynamique de la campagne référendaire est à son paroxysme. 

La coordination provinciale s’engage activement sur les principaux axes de la province de l’Estuaire, notamment dans les 1er et 3ème arrondissements de Libreville. Les membres de cette coordination se rendent sur le terrain pour dialoguer avec les citoyens et leur expliquer l’importance cruciale de leur choix en faveur du « oui ».

Cette campagne vise non seulement à sensibiliser la population, mais également à instaurer un climat de confiance autour des enjeux du référendum. En favorisant l’information et le débat, elle permet aux Gabonais de prendre une décision éclairée, essentielle pour l’avenir du pays.

#Référendum #Campagne #Oui #GouvernementDeTransition #CTRI #Gabon

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Sous la direction de Raymond Ndong Sima, la campagne pour le référendum constitutionnel du 16 novembre s’intensifie dans le Woleu-Ntem. Sosthène Nguema Nguema, coordonnateur provincial, appelle à une mobilisation massive dans les cinq départements pour faire du « Oui » un symbole d’unité et de renouveau pour le Gabon.

Woleu-Ntem : Bastion du « Oui »

À l’approche du référendum, le Woleu-Ntem se positionne comme un bastion du « Oui ». Le coordonnateur provincial, Sosthène Nguema Nguema a initié une campagne de sensibilisation dans les départements du Haut-Komo, Haut-Ntem, Ntem, Okano et Woleu, visant à rassembler les électeurs autour du projet de Constitution.

Appel à la Mobilisation des Électeurs

« Je remercie les populations du Woleu-Ntem pour leur mobilisation. Chaque électeur doit se mobiliser le jour du vote et voter Oui. Nous visons des résultats de 98 % », a déclaré Sosthène Nguema Nguema, soulignant l’importance d’un soutien massif.

Cohésion Nationale et Inclusivité

Cette mobilisation vise la cohésion nationale. « Nous allons choisir une Constitution consensuelle, élaborée par des Gabonais. Oui au référendum pour une Constitution inclusive, sans exclure jeunes, femmes ni personnes vivant avec un handicap », a-t-il ajouté, appelant chaque Gabonais à participer le 16 novembre.

Un Vote Collectif pour le Vivre Ensemble

« Nous ne votons pas pour un individu, mais pour des règles régissant notre vivre ensemble. Le texte est le produit d’un consensus », a-t-il rappelé, mettant en garde contre les conséquences d’un rejet : « Nous ne pouvons pas rester en période de transition indéfiniment ».

Sensibilisation dans le Woleu-Ntem

Les actions de sensibilisation se poursuivent dans les cinq départements, incitant chaque habitant à faire du Woleu-Ntem le fer de lance du « Oui » au référendum.

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Le coordonnateur général de la plateforme Vision 2025, a appelé les dirigeants des 40 partis membres à préciser leur position en vue du référendum prévu le 16 novembre. Il souhaite que ces prises de position soient alignées avec les principes de chaque formation politique et cohérentes avec leurs orientations respectives.

Opiangah a souligné l’importance d’un positionnement réfléchi et a encouragé les présidents à s’exprimer publiquement sur cette consultation nationale. Il a également insisté sur la nécessité de dissocier ce scrutin des futures échéances électorales, promettant que la plateforme donnera des consignes claires pour ces élections après des consultations internes.

Engagé pour le respect des principes démocratiques, HPO a exhorté ses homologues à adopter une attitude responsable et à choisir une position qui reflète les aspirations du peuple gabonais. Malgré des échanges internes constructifs, aucun consensus n’a été trouvé, et il a donc encouragé chaque parti à s’exprimer individuellement sur le référendum. Vision 2025 se concentre ainsi sur l’écoute et le respect des opinions au sein de ses membres.

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En effet, le samedi 2 novembre 2024, les militants du Parti pour le Développement et la Solidarité Sociale (PDS) se sont réunis en assemblée générale à leur siège provincial à Port-Gentil. Ils ont unanimement soutenu le projet de Constitution qui sera soumis au référendum le 16 novembre 2024 sur l’ensemble du territoire gabonais.

Cette décision a été prise à l’issue d’un débat démocratique et transparent, permettant aux militants d’exprimer librement leurs opinions et analyses concernant le projet.

Fidèle à ses valeurs de démocratie, de justice sociale et de respect des droits humains, le PDS estime que ce projet répond aux aspirations profondes du peuple gabonais et promet un avenir meilleur pour le pays.

Le PDS appelle tous les Gabonais à se mobiliser pour voter OUI à ce projet de Constitution et à défendre les valeurs démocratiques qui fondent notre nation.

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Pourquoi le natif de fougamou fait peur ?

Guy Bertrand-Mapangou, plusieurs fois ministre sous le régime d’Ali Bongo, est un homme dont la stature dépasse les intrigues mesquines qui ont tenté, à maintes reprises, de ternir son image. Pris pour cible dans des affaires montées de toutes pièces, notamment la soi-disant affaire de Kevazingo, il a fait preuve de sagesse et de dignité en restant silencieux face aux attaques qui visaient à l’écarter du cercle rapproché du pouvoir. Pourtant, les tentatives de le salir n’ont jamais réussi à effacer son prestige.

Aujourd’hui, sous la présidence du général Brice Clotaire Oligui Nguema, Guy Bertrand Mapangou se trouve renforcé. Reconnu pour son intégrité et sa loyauté, il a été nommé Haut Représentant du Président, une marque de confiance qui a suscité encore plus de jalousie et d’hostilité de la part de ses détracteurs. Mais cette fois, il a choisi de ne plus se taire.

Dans une réponse cinglante et éloquente publiée récemment, Mapangou a mis au défi ses opposants qui remettent en question la clause de la nouvelle Constitution stipulant que le président de la République doit être de père et de mère gabonais. Dénonçant les dérives des précédentes décennies où des figures étrangères et leurs complices gabonais ont pillé le pays, il rappelle que la souveraineté nationale et l’identité culturelle du Gabon sont des piliers non négociables.

Son discours, vibrant d’une sagesse ancestrale, résonne avec la flamme du patriotisme. Alors que certains politiques nostalgiques s’accrochent à des idéologies anachroniques, Mapangou, lui, fait le choix du progrès, d’un Gabon gouverné par des fils et filles profondément enracinés dans la terre de leurs ancêtres. Son engagement à soutenir la nouvelle Constitution est un acte de foi envers un avenir plus juste pour les Gabonais, loin des manipulations et des intérêts égoïstes.

Guy Bertrand Mapangou, avec courage et lucidité, continue de se tenir debout, fidèle à ses convictions et à son pays. Sa grandeur réside dans sa capacité à ignorer les bassesses et à se concentrer sur l’essentiel : le service de la nation. Plus que jamais, il incarne la figure de l’homme d’État intègre et visionnaire, dont le parcours inspire respect et admiration.

Le Gabon a besoin de leaders de cette trempe, capables de naviguer avec dignité dans les tempêtes et de tracer la voie vers un avenir plus lumineux pour tous.

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Fougamou, le chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi et ses environs ont vibré le weekend écoulé au rythme des rencontres liées à la présentation de la nouvelle trouvaille de l’ex-ministre et député Guy Bertrand Mapangou, baptisée : Le Rassemblement (LR). Pendant trois jours le promoteur de (LR) a sillonné les 11 quartiers que compte la commune de Fougamou (Ngounié), pour leur passer le message fédérateur qui est lié à sa vision.

En effet, c’est sans langue de bois que l’ex député s’est adressé aux siens en ces termes :  » Je vous invite tous à vous unir autour des projets ambitieux engagés dans notre localité par le CTRI ».

Soulignons à toute fin utile que l’objectif principal de ce Rassemblement est l’unité. Le promoteur de cette plateforme estime que c’est l’union qui fait la force.

 Le Rassemblement dont la première mission est de construire une véritable union des fils et filles de Tsamba-Magotsi, un département que le Haut représentant personnel du président de la transition souhaite de le voir acquis au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dont Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est le conducteur. Pour celà, le Comité peut compter sur ses réalisations de ses 12 derniers mois et en vue de la matérialisation des chantiers annoncés, dont certains ont déjà été lancés dans la localité. Mieux pour Guy Bertrand Mapangou qui avait été écarté par la joug tame à cause de son franc parler, le message est plus facile à passer avec le CTRI car il y a plus d’actes posés que de promesses mensongères de ces dernières années. Pour cela les fils et filles de Tsamba-Magotsi se doivent de se serrer les coudes afin qu’ils construisent ensemble un développement harmonieux où aucun coin ne sera lésé au grand bonheur de tous.

 » Nous devons soutenir le CTRI et son chef. Ce soutien passe notamment par votre participation au référendum à venir dont le but est de graver dans la Constitution du pays les aspirations des Gabonais exprimées lors du Dialogue national inclusif d’avril dernier à Libreville » a déclaré Guy-Bertrand Mapangou avant d’exhorter les siens à se faire enrôler en vue de l’obtention de leur Carte nationale d’identité électronique (CNIE) qui leur permettra de voter lors de cette consultation prévue avant la fin de l’année 2024.

 » Vous connaissez bien et même très bien. Je sais que plusieurs parmi vous auraient voulu que je sois là plus tôt. J’ai juste pris le temps d’observer avant de venir vous voir car vous êtes ma base, vous êtes les miens. Je ne voulais pas venir vous parler tout simplement comme dans le passé je voulais que vous soyez vous même au fait du changement que connait notre pays en général et notre département en particulier. Alors je peux vous rassurer que cette fois ci nous tenons le bon bout. Le CTRI c’est du bon et nous ne devons pas être en marge de ce train au développement qui vient de prendre les rails. Frères et sœurs un discours contraire à celui du CTRI est à jeter à la poubelle. Place est aux réalisations. Il est temps que Tsamba Magotsi et ses enfants passent à une autre étape et cela passe par notre soutien indéfectible au président de la transition Président de la République chef de l’État Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. » A conclu «Guy-Bé» comme l’appelle affectueusement les siens qui lui ont fait la promesse d’adhérer à cette nouvelle approche pour le bonheur de tous.

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Dans la perspective du prochain scrutin référendaire, Éliane Frida Midoungani – acteur politique de premier rang du sixième arrondissement de Libreville – au cours d’une récente sortie dans son fief, n’a pas manqué de dresser le bilan des réalisations que le pays connait depuis l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Un bilan jugé largement satisfaisant pour les populations du Gabon au regard des infrastructures réalisées sur l’ensemble du territoire national sous l’impulsion du pouvoir de la transition dans le cadre de la restauration des institutions et de la dignité retrouvée des gabonais. Éliane Frida Midoungani a rappelé et pour le justifier, l’éviction d’Ali Bongo Ondimba, le 30 août 2023, dont le pouvoir avait été embrigadé par des groupuscules de personnes inexpérimentés dans la gestion au sommet des affaires de l’État.

Éliane Frida Midoungani a par la suite exhorté sa base au soutien inconditionnel de l’action menée à la tête du pays par le Président de la Transition le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma afin de voter pour un « oui » massif au prochain référendum.

« Je vous invite à vous projeter dans l’avenir de notre pays avec optimisme. Si nous voulons d’un Gabon juste, équitable, uni et prospère, nous devons voter en faveur du « oui » afin de bâtir notre essor vers la félicité » pour que nous puissions vivre en harmonie avec nous-mêmes, en parfaite sécurité et dans la paix pour rêver de nos ambitions respectives pour le progrès de notre beau et fier Gabon », a indiqué Éliane Frida Midoungani.

Thierry Mocktar

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Liberté-Equité-Solidarité

Mesdames et Messieurs

Rassembleuses et Rassembleurs

Chers compatriotes,

Le Rassemblement Pour le Gabon (RPG), parti avant-gardiste, concepteur et promoteur de la vision de la Transition Politique et pacifique au Gabon avait justifié ladite vision d’une part, par les risques d’implosion et de guerre civile qui pesaient sur notre très cher pays.

En effet, depuis 1993, chaque élection présidentielle a toujours été source de stress et d’inquiétudes, faisant craindre l’irréparable tant l’issue de celles-ci se soldait par des hold-ups électoraux suivis de violences inouïes avec pour conséquences des pertes en vies humaines et des biens privés et publics. L’élection de 2016 fut le point culminant de cette violence aveugle. D’autre part, les indicateurs et les informations en notre possession indiquaient clairement qu’un génocide à grande échelle était en préparation, tant les populations n’allaient plus se laisser faire et qu’elles étaient prêtes pour le sacrifice ultime.

C’est donc fort de ce qui précède que nous avons pris le bâton de pèlerin aux fins de sensibiliser les politiques, les confessions religieuses, la société civile, la diaspora, les représentations diplomatiques accréditées chez nous, ainsi que les autorités de l’époque sur la nécessité de ne pas aller aux élections dans les conditions de défiance de la population et, de plutôt privilégier l’intérêt supérieur du Gabon au détriment des intérêts égoïstes. A cette fin, nous avons initié une tournée interprovinciale pour aller à la rencontre des populations du Gabon profond. A travers une pétition qui a enregistré plus de 600000 signatures, soit deux fois plus des suffrages exprimés aux dernières élections générales d’août 2023, les populations ont clairement marqué leur adhésion à la vision d’une transition politique et pacifique. La preuve, c’est qu’au lendemain du 30 août 2023, tous les gabonais sont tous sortis pour saluer l’avènement du CTRI et l’instauration d’une transition politique sans effusion de sang.

Mes chers compatriotes,

Le RPG n’a pas fait que réclamer la Transition. Il l’a imaginé et pensé celle-ci dans les moindres détails assortis d’un chronogramme pour son implémentation et les conditions de sa réussite. A ce titre, nous estimons, sans fausse modestie que nous sommes bien placés pour apprécier le processus en cours, car disposant du référentiel de son process. Nous l’avons fait sans opportunisme, mais pour sauver le Gabon et préserver les intérêts de la jeunesse présente et des générations futures.

Mesdames et Messieurs, je vous sais impatients de voir le Gabon se transformer. Mais il nous faut jeter un regard d’où nous venons afin de bien apprécier ce qui se fait présentement par les autorités en place. Le Gabon ne va pas se construire en 10 mois. C’est une évidence ! L’objectivité nous commande d’attendre la fin de la transition pour dresser le bilan de la gouvernance transitoire. Toutefois, la critique n’est pas exclue. Ne dit-on pas qu’une démocratie sans contradictions est une dictature ? C’est pour cette raison que, les nouvelles autorités doivent prêter attention à toute forme de critique à leur adressée, afin de rectifier le tir et garantir les chances de réussite de notre transition.

Le Rassemblement Pour le Gabon qui se considère parrain de la transition en cours se positionne en sentinelle et ne ménagera aucun effort pour la défendre avec force et vigueur pour qu’elle demeure vertueuse et atteigne ses objectifs. Il combattra tous les fossoyeurs tapis dans l’ombre et qui œuvrent pour l’échec de la transition.

Aussi, le RPG trouve-t-il indigeste les procès d’intention en cours, alors même que le projet de la nouvelle Constitution n’est pas encore rendu public. Le Chef de l’Etat a récemment déclaré publiquement n’avoir pas encore reçu ce projet qui doit transiter par le Gouvernement avant d’être analysé et adopté en des termes identiques par le parlement. C’est au terme de ce processus que le référendum sera convoqué et la campagne ouverte. Sauf à penser qu’il y avait dans le Comité Constitutionnel des taupes qui ont vendu la mèche à certains qui s’agitent aujourd’hui pour ou contre. Toute chose qui vise à mettre à mal le Chef de l’Etat et la transition.

Le Rassemblement Pour le Gabon estime, en toute responsabilité, qu’il ne peut fonder ses prises de position sur la base des rumeurs. En conséquence, le RPG renouvelle sa confiance au Président de la Transition, Président de la République, chef de l’Etat, son Excellence, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et au CTRI et attend disposer de la nouvelle Constitution et la question référendaire pour se déterminer en temps opportun et préciser clairement sa position.

Je vous remercie.

                                                                       Fait à Libreville, le 03 août 2024

                                                                               Le Président du RPG

                                                                            Laurent ANGUE MEZUI

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