Libreville, 16 Octobre 2023. Globe infos
Les gens qui sont à la tête de plusieurs conseils municipaux et locaux et qui ont déjà vu ce que le CTRI a décapité ceux de Libreville et Owendo (Estuaire), en mettant leurs principaux responsables, doivent actuellement se faire du souci. Si ce n’est actuellement prendre d’assaut des mbandja, se rapprocher des marabouts et pourquoi pas multiplier des séances de veillées de prière, pour ne pas être les prochains sur la liste des victimes des délégations spéciales, notamment les collectivités locales, où des voix s’élèvent et entonnent en chœur la gestion épicière, à l’instar du Conseil départemental du Komo-Mondah (Estuaire).
Son président Julien Eko Ndong qui s’est presque fossilisé pour avoir passé 10 ans, doit avoir les côtes solides pour éclairer la lanterne des uns et des autres sur sa bonne gestion. D’autant plus que, du bilan fait, ladite gestion est hautement décriée par certains observateurs de telle sorte que, certains penseraient dans le département qu’il est à ce poste que pour les siens.
Tout va à vau-l’eau. Pour parler comme les jeunes : le CDKM est à part, à cause du management peu orthodoxe de Julien Eko Ndong. Après son débarquement à la présidence du CDKM, l’homme voué aux gémonies avait pourtant une logistique et des moyens roulants fonctionnels et d’autres en panne mécanique, pouvant permettre à son institution de faire l’affaire : deux bulldozers, autant de camions, une niveleuse, une tractopelle, un Canter 6 roues, un Coster pour le transport interurbain Ntoum-Libreville, des véhicules de service de marque Mazda BT50 pour le recouvrement et deux minibus, l’un pour le transport du personnel et l’autre a usage commercial. Du matériel roulant laissé par ses prédécesseurs pour le bon fonctionnement du CDKM.
Malheureusement, tout ce bel héritage a été passé par perte et profits suite à une gestion d’un Julien Eko Ndong, qui aurait bazardé tout le parc automobile. Impactant négativement le job du personnel désormais précarisé, n’ayant plus de véhicule de transport. Si les véhicules ont disparu du parking, l’unique menuiserie qui fonctionnait a été fermée. Le Président de cette institution devrait s’expliquer.
Une situation qui fait dire à ses administrés qu’il a été un mauvais casting, puisqu’il est jugé comme étant un bras cassé, dans la gestion d’une collectivité locale. A sa décharge, ses contempteurs disent qu’il a simplement un gros zéro au compteur en termes de gestion et de développement du CDKM. Alors que d’aucuns pensaient qu’avec son arrivée, il apporterait un plus. Mais force est de constater qu’il a échoué sur tout. N’en parlons pas de la création d’emplois pour lutter contre le chômage des jeunes dans la contrée : zéro, nada.
Pour masquer ses insuffisances en matière de gestion des ressources humaines de la maison, le type brille, ce sont les licenciements abusifs et du népotisme en plaçant et en recrutant des parents. Même quand certains sont des retraités. Les rares agents du CDKM sont logés à la même enseigne : Julien Eko Ndong ignore ce qu’on entend par plan de carrière. Toute chose qu’aboutir aux salaires misérabilismes versés à ces pauvres hères.
Il se susurre qu’à cause de cette gestion épicière, Julien Eko Ndong aurait un dossier pendant au palais de justice de première instance de Libreville. De toutes les façons, étant désormais dans l’œil du cyclone, le sursitaire président du CDKM doit savoir que ses jours seraient comptés. Déjà que plusieurs de ses administrés ne voient pas une autre alternative du CTRI que celle d’une gestion sous une délégation spéciale. Et fin des haricots !
Abessolo pierre didier