Par Chris D. Ogoula pour Globe Info du 06 février 2020

Dans le cadre d’une tournée qu’il entreprenait dans les différents démembrements de l’hôtel de ville en vue de toucher du doigt les difficultés auxquelles sont soumises ses entités, le maire de Libreville, Léandre Nzué a dû se rendre compte de l’effectivité de l’amateurisme de gestion et l’incompétence dans laquelle s’illustrent certaines équipes dirigeantes de ses institutions.

Ce fût notamment le cas au 5ème arrondissement de Libreville, où en dépit des efforts dans lesquels le maire Chadi Moukarim se deploie, l’absence d’un véritable programme d’investissement et le manque dune main-d’oeuvre municipale aguerrie font vraiment défaut à son engagement. Pour preuve, les dires des Auxilliaires de commandement (chefs de quartiers) en disent long, « le 5ème arrondissement serait devenu l’un des arrondissements les plus insalubres de la capitale gabonaise, contrairement au lustre qu’il présentait lors du passage à sa tête des précédentes équipes du Conseil local ». Toute chose qui contraindrait les populations à la cohabitation d’avec l’insécurité grandissante et le manque criard d’infrastructures sociales : eau, électricité, écoles, routes, dispensaires… Au regard de cette situation désastreuse, le personnel municipal d’arrondissement a demandé au maire de Libreville de lui faire une dotation en moyen, et matériel pour lui permettre de donner un sens à leur cadre de travail et redorer l’image ternie de l’espace et à l’environnement urbain de cette partie de la capitale Gabonaise.

En effet, le constat amère de la situation sociale insalubre dans laquelle est plongée le 5ème arrondissement n’est que la conséquence d’un manque de cadres municipaux aguerris pour accompagner le maire Chadi Moukarim dans son challenge. Une carence qui s’observe également dans le manque de formation du personnel dans les cabinets des différentes maires.

Dans son ambition et sa volonté de doter notre capitale d’un espace municipal sain pour faire d’elle, une ville propre et conviviale, Leandre Nzué a donné des instructions ferme aux dirigeants de cette institution pour la démolition dans de brefs délais, des « bicoques » et autres « poulaillers » qui enlaidissent l’espace et le domaine communal de cette arrondissement, cela dit le bon exemple venant du haut, la destruction du hangar érigé à la devanture de la mairie et qui ne répond nullement aux normes environnementales et esthétique urbain doit être immédiat. Même si certains ont perçu cette décision du maire de Libreville comme un désaveu de plus à l’équipe dirigeante de l’ancien quartier latin de la capitale.

Globe Info.