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Délocalisation des campus du Groupe IHEM : Le devoir de pédagogie entre le Fondateur, le personnel administratif et les étudiants

Libreville le 27 Mai 2024 Globe Infos. Les campus de l’Institut des Hautes Etudes de Management (IHEM), de La Peyrie et de Nzeng-Ayong, dans les 3e et 6e arrondissements de Libreville, sont en pleine délocalisation pour un nouveau campus, au quartier Bel Air, dans le 1er arrondissement de la capitale où cette Ecole supérieure a désormais ses propres locaux acquis sur fonds propres. Un déménagement qui vaut une bonne dose d’explications de la part du Fondateur du Groupe, le Dr Oyono Ebang Obame Constant, puisque les cours commenceront dans ce nouveau campus dès septembre prochain.

Ce lundi 27 mai, une rencontre a eu lieu au campus de Nzeng-Ayong, qui a impliqué le Fondateur, le corps administratif et les étudiants. A la suite de cette réunion, le Dr Oyono Ebang Obame Constant a déclaré : « La rencontre de ce matin avec les étudiants, les enseignants et les administratifs, avait pour but de discuter de cette délocalisation. Parce que nous avions décidé de délocaliser les campus de STFO-La-Peyrie, Nzeng-Ayong pour Bel-Air, où nous avons construit des structures davantage appropriées pour nos activités pédagogiques».

Poursuivant son travail pédagogique, le Fondateur du Groupe IHEM a encore expliqué les raisons de cette délocalisation : « Depuis là, nous étions en location et nous avons estimé que la location nous pesait sérieusement et qu’il fallait se défaire de cette situation locative pesante et encombrante dans le budget de l’école. Nous avons donc construit un campus où nous allons nous installer sans payer de loyer ». D’autant que : « La deuxième chose est que l’IHEM existe depuis plus de 21 ans aujourd’hui. Il était temps que l’IHEM se retrouve dans ses habits, dans ses structures. On ne peut pas toute une vie être en location sur des sites qui ne nous appartiennent pas » a ajouté le Dr Oyono Ebang Obame Constant.

Quitter la location pour notre propre succès est une solution importante. Et comme l’a indiqué le Dr Oyono Ebang Obame Constant : « Donc il fallait casser ce mythe, cette logique pour donner à l’IHEM ses veritables lettres de noblesse. Nous avons besoin d’autorité ; Nous avons besoin de faire savoir que l’IHEM organise ses activités pédagogiques, académiques dans ses structures et non dans des structures qui appartiennent à d’autres personnes. C’est d’abord cela ».

Il est vrai que Bel Air, c’est un nouvel environnement agréable et dynamique pour un campus unique et appréciables appréciable pour toutes ses parties prenantes, fournir des efforts, pour accéder à ce campus. C’est en cela que le Dr Oyono Ebang Obame Constant prend la peine de tout expliquer à son monde. « Il fallait trouver une logique. La logique c’est que le campus de Nzeng-Ayong reste le campus transitoire. C’est le campus qui nous permet d’abriter les derniers enseignements de l’année, mais également les examens de fin d’année qui se feront ici à Nzeng-Ayong, nous allons nous organiser pour çela, en sorte qu’à la fin du mois de juin, j’espère, nous puissions déménager complètement également du campus de Nzeng-Ayong. Bien entendu, STFO c’est déjà fait, nous avons déménagé complètement, nous n’avons plus de campus là-bas, il reste Nzeng-Ayong. Nous allons déménager un campus après un autre. Je crois qu’en juillet, nous serons totalement implantés à Bel Air. C’est d’ailleurs là-bas où les étudiants prendront leurs résultats après leurs examen de fin d’année, afin qu’ils se familiarisent déjà avec le campus de Bel Air », a davantage ajouté le Fondateur du Groupe IHEM.

Dans ce nouveau campus, personnel administratif et étudiants, peuvent avoir l’esprit tranquille, concernant leur transport. Le fondateur a été clair :

« L’année prochaine, comme je disais tantôt, nous allons mettre en place des bus de transport pour le trajet charbonnages Bel Air pour alléger les coûts d’opérations des uns et des autres, pour qu’ils ne soient pas trop confrontés à cet aspect de distance vers Bel Air, des bus Costers ont déjà été commandés, que nous attendons. La question du transport va concerner non seulement la réduction des distances mais également la sécurisation, parce que dans les quartiers, parfois ce n’est pas ça en termes de sécurité, mais quand ils vont à l’école en bus et qu’ils repartent de là en bus, ça réduit les risques d’agression. Pour des raisons sécuritaires, Bel Air reste un endroit fiable ».

Kevin-aymard Lelengui

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