Libreville, le 27 janvier 2020 – Dans le cadre du dialogue social sur le projet de réforme du code du travail, le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Julien Nkoghe Bekale, a reçu la coalition des organisations syndicales signataires du préavis de grève déposé le 17 janvier 2020.
Pendant près de sept heures, le Gouvernement et les représentants de l’ONEP, SYNTEE+, SYNADO, SYLTRA-GB, SYTRABGA, SYP-CNSS, SYNAC, SMIC, SYNATIEX, SAT AP-G, SYNTRARGA, SYLTRA-GSEZ-PORTS, SYLTRAC, SYNA-CNSS et SYMIGA ont échangé afin de parvenir à un accord.
Outre la confirmation de la tenue de la plénière du 3 février 2020 avec la participation des partenaires signataires, il a été convenu ce qui suit :
– L’invitation de deux représentants par organisation professionnelle des travailleurs régulièrement désignés par leurs organisations ;
– La réforme du code du travail ne saurait être un motif de grève par les partenaires sociaux jusqu’au terme des travaux de la plénière ;
– La levée immédiate de la grève au terme de la signature du procès-verbal ;
– Le Gouvernement indique, que dans l’intérêt de préserver la paix sociale et pour ramener la sérénité, aucun salarié ne sera sanctionné ou inquiété pour sa participation ou pour le rôle qu’il aura joué dans la grève déclenchée le 23 janvier 2020 ;
– Le Gouvernement rappelle aux travailleurs d’exercer leurs droits syndicaux dans le strict respect des lois et règlements en vigueur et appelle à la reprise normale du travail.
« Au moment où nous concluons cette rencontre par la signature d’un procès-verbal qui sanctionne nos échanges et nos engagements respectifs, je voudrais une fois encore saluer l’esprit qui a prévalu tout au long de nos travaux : un esprit de responsabilité, un esprit qui place l’intérêt du travailleur, l’intérêt général et du pays au-dessus de tout. Au nom du président de la République, en mon nom et celui du gouvernement, je voudrais vous remercier. C’est la victoire du dialogue. Pour sa part, le Gouvernement tiendra et respectera ses engagements. Nous appelons les partenaires sociaux à respecter les leurs afin que les familles gabonaises retrouvent un peu de sérénité », a conclu le Premier ministre