Libreville, 03 octobre 2023, Globe infos
Depuis quelques semaines, des informations pas vérifiées et soupçonnées d’être commandées à l’encontre du procureur de la république près le tribunal de grande instance de Libreville, André Patrick ROPONAT, faisant état d’un supposé détournement de fonds lors de la perquisition chez Ian Ghislain Ngoulou font les choux gras des Médias sociaux et autres à l’instar de nos confrères de Gabon Madia Time qui en ont fait une édition spéciale, courant ainsi le risque de tomber sous le coup des poursuites judiciaires, conformément à l’article 283 du code pénal qui dispose que « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle elle est imputée est une diffamation et que la publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne non expressément nommée mais dont l’identification est rendue possible par les termes des moyens de diffusion incriminés ».
En effet, des sources sûres des services de la Direction générale des Recherches et de la Direction générale des services spéciaux nous renseignent que le procureur de la République André Patrick ROPONAT n’avait jamais compté les numéraires .Ce sont par contre les agents qui le faisaient sous sa surveillance et que le procès verbal initial est disponible aux bureaux des enquêteurs. En outre, il faut préciser que les fonds ont été réceptionnés par le juge d’instruction chargé du dossier et bien répertoriés comme l’exigent les règles de procédure. Il est également judicieux de préciser que le procureur de la République n’est pas le dépositaire des scellés.
La volonté de nuire est établie par la voix d’un capitaine attribuée délibérément à André Patrick ROPONAT.
De cette farce, Il en ressort de nos sources d’information que la personne qui parle dans la vidéo de la perquisition et exploitée par la rédaction de nos confrères de Gabon Media Time est un capitaine qui s’adressait à l’un de ses collègues au regard de l’heure avancée pour la perquisition d’où ils étaient obligés de stopper l’opération tout en revenant le lendemain avec Ian Ghislain Ngoulou afin de poursuivre la perquisition sous le contrôle du représentant du ministère public. Malheureusement la voix de ce capitaine a été attribué au procureur de la République par l’organe de presse.
Nos mêmes sources indiquent que le procureur de la République n’avait jamais emporté à son bureau les sommes saisies pour un éventuel comptage.
Au regard de ce qui précède, l’on pourrait parler d’un outrage à magistrat ou d’une dénonciation calomnieuse ?
Et pour avoir le cœur net, il va sans dire qu’une enquête a été ouverte.
Cependant, certains acteurs de l’appareil judiciaire ont l’intime conviction que le reportage et l’article de presse pondus par le quotidien en ligne Gabon media time contre Sieur André Patrick ROPONAT ont été commandités par des personnes tapis dans l’ombre dont le but visé est de le voir être balayé de ses fonctions.
Nous y reviendrons !