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Faits divers/un officier de la sécurité pénitentiaire arnaque Françoise Assengone Obame

Libreville le 06 avril 2021 (GLOBE Infos)
Dans sa parution du vendredi 02 avril dernier, l’hebdomadaire ‘’Le Mbandja’’ numéro 598 mettait sur la place publique une rocambolesque affaire de 45 millions de FCFA, impliquant L’Honorable, Françoise Assengone Obame, la députée du 3e siège du département de l’Okano.

Dans sa ‘’Une’’, le journal d’informations générales titrait ‘’Françoise Assengone Obame, aux portes de sans-famille’’, (prison centrale de Libreville). Dans ses lignes, il développait une supposée affaire de corruption et de tentatives de corruption d’agents de la sécurité pénitentiaire et de magistrats pour négocier une mise en liberté provisoire de son époux, l’ex maire de Libreville. Pour se faire, elle se serait attachée les services d’un capitaine de cette unité de commandement un certain, Jean Jacques Ibala.

Vérification faite, il n’en est rien. La députée du 3e siège du département de l’Okano est tout simplement victime d’une extorsion de fonds. L’honorable est tombé dans les filets de l’inamovible, Jean Jacques Ibala, le greffier comptable.

D’après une source digne de foi, le metteur en scène et officier de la garde pénitentiaire, sieur Jean Jacques Ibala se serait approché du détenu Léandre Nzue lui expliquant qu’il y aurait dans leur service, une procédure judiciaire pouvant lui permettre de bénéficier de la liberté provisoire, mais qu’il fallait payer une caution. Celui-ci informa son épouse Françoise Assengone Obame pour en savoir un peu plus auprès du capitaine ce qu’elle fit.

Comme un meneur de jeu, celui-ci n’a pas eu de difficultés à embobiner la députée dans son jeu, profitant de son état psychologique, lorsqu’on sait que, celle-ci a vu son mari se faire arrêter seulement une semaine après l’officialisation de leur union par le lien sacré du mariage.

Un stratagème bien huilé

Tel un félin poursuit la source, sieur Ibala va rassurer sa victime qui va lui faire confiance sur la base de la légalité de son action, celui-ci lui promettra la présentation d’un reçu du trésor public après le versement de la caution qu’il avait dans un premier temps fixé à 25 millions de francs CFA, avant de revenir réclamer 15 autres millions arguant que le dossier est lourd donc il faudrait plus de sous. Nous sommes là au mois d’octobre 2020.
Vu la délicatesse du dossier, l’honorable député s’était résolu et surtout sur consigne de son bourreau de rester muette. Mais seulement, les mois passent les rendez-vous s’épuisent, le reçu du trésor public qui devait servir de caution légal de l’acte entrepris par sieur Ibala n’arrive pas. Françoise Assengone Obame commence à s’interroger et s’appuyant sur les dires du capitaine, décide sans arrière-pensées, d’en savoir un peu plus sur les 40 millions de FCFA, qu’elle avait remis à Monsieur Ibala quelques mois plutôt, auprès de sa hiérarchie. Elle va donc se rapprocher de l’appareil judiciaire où elle sera étonnée que les occupants déclarent ne pas être au courant de cette affaire. Stupeur, l’honorable députée vient de se rendre compte qu’elle s’est faite enfarinée.

D’après la même source, c’est cet officier qui serait à l’origine des fausses informations dont une partie a été publiée dans l’hebdomadaire ‘’Le Mbandja’’, car l’intéressé avait commencé par nier les faits devant sa hiérarchie, avant la confrontation avec l’ancien ministre précise la source.

Reconnaissance des faits

Au moment où nous mettons en ligne ce récit, l’officier a reconnu les faits attribuant l’usage personnelle des fonds à une supposée opération de cœur qu’aurait subit l’un de ses enfants qui résiderait en France. Avant de procéder à une reconnaissance de dette signée de sa main.

Voilà une affaire de plus qui vient étaler au grand jour, la mafia que certains agents véreux qui écument l’administration publique. Et qui font subir de lourds sévices aux honnêtes citoyens, qui ont pour seul tort, de faire confiance aux institutions locales.

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