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Fougamou : Le PDG dans la tourmente, une démoralisation sans précédent !

La rédaction 066867376 Globe Infos.

À Fougamou, la situation au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG) ressemble à un véritable cataclysme. Hier encore, cette formation politique affichait une cohésion impressionnante, mais aujourd’hui, c’est la débâcle, comparable à un mauvais scénario de feuilleton télévisé. Tenez-vous bien : pas moins de 1 125 membres statutaires et militants ont pris la décision de quitter le navire le 6 décembre 2024. Oui, vous avez bien lu, plus d’un millier de fidèles, soudainement désillusionnés ! De la direction du comité permanent au bureau politique, en passant par les sections et comités locaux, tout l’édifice s’effondre sous le poids des départs en série, initiés par leur leader déchu, Guy Bertrand Mapangou.

Le comique de la situation réside dans le fait que Monsieur Jean Dieki, le secrétaire départemental du PDG à Tsamba Magotsi, est devenu aussi difficile à localiser qu’un acteur fuyant une scène compromettante. Les militants, pour leur part, n’ont guère de temps à perdre avec des tergiversations : déçus et exaspérés, ils réclament avec urgence le dépôt de leurs lettres de démission. Mais, au fond, à quoi bon chercher un capitaine sur un vaisseau qui sombre inéluctablement ?

Et ce n’est pas tout : des nouvelles alarmantes en provenance de Mandji et Ndolou évoquent l’imminence d’une nouvelle vague de désertions, promettant un encore plus grand bouleversement. Le PDG, autrefois perçu comme un bloc uni, se transforme désormais en une passoire incapable de retenir ses propres membres. Si cette tendance se maintient, il ne restera bientôt qu’un acronyme vide, emporté par le vent de l’oubli.

Alors, que faire au PDG ? Continuer à danser sur un volcan en ébullition ou commencer enfin à se poser les questions qui s’imposent ? À ce rythme, la prochaine réunion de section se tiendra dans une cabine téléphonique. Fougamou a exprimé son mécontentement, et Mandji ne va pas tarder à faire entendre sa voix. Une chose est certaine : la saignée est ouverte, et il ne reste plus assez de pansements pour tenter de la colmater.

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