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Gabon/affaire Bertin Ngoua Edou: la presse Privée libre exige sa libération immédiate du confrère

Une fois n’est pas coutume, peut on se permettre de dire, au vu de la mobilisation, et la hargne qui se lisait sur les visages des professionnels de la plumes et claviers hier jeudi 02 janvier 2020, à Nzeng Ayong lors de la lecture de la déclaration de circonstance suite à l’arrestation arbitraire qu’a fait l’objet notre confrère Bertin Ngoua Edou, depuis le 30 décembre dernier et qui est privé de liberté car étant enfermé dans les geôles de la DGR.

Dans les lignes qui suivent nous vous livrons lessentielle de la déclaration du collectif des journaliste et du réseau National des journalistes diplomatiques libres (Renajdil)

Déclaration du Collectif des journalistes gabonais et des membres du réseau national des journalistes diplomatiques et libres (RENAJDIL).

Mesdames et messieurs, chers compatriotes, nous Collectif des journalistes et et membres du réseau national des journalistes diplomatiques et libres (RENAJDIL), tenons à informer l’opinion nationale et internationale de l’arrestation arbitraire de notre confère, Bertin Ngoua Edou, Directeur de publication du bimensuel le Diagnostic, par les services de la Direction générale des recherches (DGR), sans respect des procédures en la matière.

Celle-ci fait suite à la publication d’un article à charge contre le Président du Conseil économique, sociale et environnementale (CESE), Réné Ndemezo’Obiang, paru le vendredi 27 décembre 2019, sous le titre « La visite de toutes les interprétations ».

Considérant que les procédures à la matière n’ont pas été respectées, nous Collectif de journalistes gabonais et membres du RENAJDIL exigeons la libération sans conditions aucune de notre confrère, Bertin Ngoua Edou, tout en invitant respectueusement M. Ndemezo’Obiang à utiliser les voies appropriées prévues dans le code de la communication aux articles (183, 186, 192 et 196) pour revendiquer ses droits.

En guise de rappel “L’arrestation et la détention de ce journaliste sont illégales, dénonce Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF. Le Code de la communication ne prévoit pas de peines privatives de liberté pour les délits de presse. Si une personne s’estime lésée par un article, il existe des recours légaux, notamment devant l’organe de régulation, sans qu’il soit nécessaire d’interpeller et de maintenir un journaliste derrière les barreaux. Nous appelons les autorités à tout mettre en oeuvre pour que les droits de ce directeur de publication soient respectés et qu’il puisse être en liberté”

Fait à Libreville, le 2 janvier 2020

Le Collectif des journalistes gabonais et le réseau national des journalistes diplomatiques et libres

Je vous remercie.

Nous y reviendrons.

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