Les autorités et populations Gabonaises ne sont pas prêtes à oublier les événements tragiques survenus dans la semaine allant du 20 au 26 janvier dernier, dont le pique fut la journée du 24 qui a été couronnée par le lynchage de deux innocents qui étaient au mauvais endroit au mauvais moment. C’est donc suite à l’assassinat de ces supposés de kidnappeurs, que les autorités judiciaires à la tête desquelles Mr le procureur de la République du Gabon près le tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Roponat, a fait le point.
À ce jour, d’après Mr le procureur, « 89 personnes ont été déférées à ce jour, 66 ont été mises hors de cause, alors que 18 ont vu leurs procédures être mises en instance pour poursuite des enquêtes. 5 personnes sont sur mandat de dépôt en attendant leur comparution devant le tribunal correctionnel par la procédure de flagrant délit, le vendredi 24 janvier, ce, pour répondre des faits de participation à un attroupement armé, ayant troublé l’ordre public », a détaillé André Patrick Roponat, ce mardi 28 janvier 2020, dans son bureau du Palais de Justice.
D’après Mr le procureur, ces chiffres pourront évoluer dans les 24 heures ou 48 heures prochaines, car les enquêtes se poursuivent et les auditions aussi. Il a par ailleurs affirmé qu’un élève de la classe de terminal du lycée Jean Hilaire Aubame Eyeghe, a été interpellé, et auditionné exceptionnellement, en présence de deux membres de l’administration de son lycée qui lui reprochent plusieurs faits, au parquet de la République, le lundi 27 janvier 2020.
Enfin avant de clore son propos, André Patrick Roponat, a attiré l’attention de la population sur l’utilisation des réseaux sociaux, qu’ils « ne doivent pas être des armes de destructions de son semblable, car, force restera à la loi ».
Le président de la République Ali Bongo Ondimba a condamné cet acte, qu’il a qualifié d’intolérable.
STR pour Globe Info