Libreville le 11 octobre 2020 (Globe infos) par STR. La justice pourra-t-elle mettre en lumière les soupçons d’arnaques et escroqueries qui pèsent sur ce jeune gabonais qui dit à qui veut l’entendre et même dans les réseaux sociaux qu’il ne risque rien grâce à ses relations et ses avocats ?

Alors que d’autres Gabonais ont décidé de trouver des activités parallèles et honnêtes pour arrondir leurs fins du mois, Michael Biteghe Nzoghe Sima lui, d’après une source, aurait plutôt jugé bon d’arnaquer et ses victimes seraient des femmes âgées et vulnérables. Agent à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le présumé tombeur des femmes âgées leurs promettraient un monde merveilleux d’après une de ses victimes qui l’a traduit en justice.

La même source soutien que l’astuce employée par son bourreau est simple: « il cherche des femmes en situation de faiblesse par l’absence des époux et nanties, critère incontournable du présumé escroc qui font d’elles des cibles parfaites.

Poursuivant « Dans son plan machiavélique, il cherche à tout prix le numéro de téléphone de sa cible et là il fait usage de sa carte professionnelle et n’hésite pas à faire des filatures.
Une fois le numéro obtenu, il passe un appel en simulant une erreur de numéro.
Chose curieuse, le lendemain après le premier appel, il revient à la charge rappelle sa cible pour lui dire bonjour et demander comment elle a passé la nuit et là il sort sa carte de séducteur, en jouant au gentil, à l’oreille attentive. En parfait prédateur superbement entraîné il arrive à ses fins en un laps de temps. Après cette phase, arrive celle de la demande des petits services jusqu’à l’emprunt des véhicules de sa cible qui devient désormais victime. Après une drague assidue, il gagne petit à petit la confiance de celle-ci. Entre restaurants, petites balades aux frais de sa conquête et parfois au volant des véhicules des époux cocufiés, le veinard est alors nourri et blanchi aux grands frais. Allant jusqu’à proposer à sa victime de demander le divorce parce qu’il serait prêt à lui offrir mieux une fois hors du foyer conjugal.
Dès qu’il se rassure qu’il y a eu une entrée, il commence à faire des emprunts arguant la caution de la Seeg. Il monte une histoire de toute pièce comme quoi la société lui doit de l’argent en plus, elle doit lui accorder un crédit maison avec lequel il pourra rembourser la dette, mieux il déclare qu’il vend en son nom les compteurs aux particuliers. Tout ceci constituant une caution de confiance pour mieux estorquer les sous de la victime »
« Après avoir eu les sous le gros parleur, te fait croire que le remboursement est imminent alors que ce n’est que de la poudre aux yeux . Dans son plan bien huilé, à chaque fois que tu lui demande de rembourser, il trouve toujours un prétexte.
Un crédit maison qui ne vient jamais, les compteurs vendus peu suffisants pour rembourser les dettes.
Lorsque la demande de remboursement devient ardue, il te menace d’informer ton mari de la relation. Abus de faiblesse et machination.
Une fois mis à nu, le veinard change de stratégie et passe de bourreau à victime et dit à qui veut l’entendre qu’il a reçu des cadeaux de la part de sa victime parce qu’elle voulait juste acheter ses plaisirs.
Lorsque les délais fixés pour le remboursement ne sont pas respectés, il se braque et fini par nier la dette voyant qu’il est dans l’incapacité de rembourser. Pour lui ce n’était que des cadeaux. Pendant ce temps sa dernière victime déclare avoir été spoliée à plus de 5000000 de Fcfa » a conclu notre source.

Comme la loi pour la protection des enfants et veuves, ces femmes d’un certain âge mériteraient d’être protégées contre ces bourreaux qui abusent de leurs faiblesses. L’opinion publique compte sur la justice pour mettre hors d’état de nuire ce genre de personnes.

Nous soulignons à toutes fins utiles que pour le moment Sieur Michael Biteghe Nzoghe Sima bénéficie de la présomption d’innocence affaire à suivre.