Le 01 février dernier le président du syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) de l’université Omar Bongo (UOB) Mathurin Ovono Ebe qu’accompagnaient ces collègues de l’université des sciences et techniques de Masuku (USTM), étaient face à la presse afin d’apporter un peu plus de précisions sur les conclusions de leur Assemblée générale tenue le 30 janvier dernier et pour réaffirmer leurs dires sur la situation structurelle, administrative, le et financière des deux plus grandes universités supra citées.
Une vue de l’UOB
Ce n’est un secret pour personne que la situation académique dans les deux plus grandes universités du Gabon est alarmante a tenu à préciser les membres du SNEC qui, pendant leur exposé ont déploré le manque de communication franche entre les partenaires sociaux qu’ils sont et le gouvernement. « Comment voulez vous que l’année académique 2019-2020 ne soit pas encore bouclée en février 2021?
» Se sont-ils indignés avant d’ajouter « le recteur d’académie promet la boucler cette fin du mois chose impossible si les choses doivent être bien faites. Mais si nous continuons dans le bricolage habituel, nous sacriffions des générations entières. »
Au regard de ce qui précède,
«Le SNEC-UOB demande l’année blanche depuis août 2020. Au départ, nous demandions purement et simplement l’annulation de l’année 2019-2020. Vu les conditions liées à la crise sanitaire de la Covid-19. Nous pensions que ce contexte de crise sanitaire aiderait les décideurs à prendre le courage politique de fermer l’université et d’entreprendre les travaux réhabilitation, régularisation des conditions administratives des enseignants», a indiqué, Mathurin Ovono Ebè, président du SNEC, section UOB, qui, appuyé par ses collègues de l’USTM Dr Florent Nguema Ndong et le Dr Rolf Mabicka Obame, pour eux les problèmes sont communs. « les capacités d’accueil très insuffisantes et vieilles, à La,USTM les bâtiments sont dans un état de vétusté avancée où les serpents ont trouvé refuge. Il y a quelques mois, ils nous ont promis la réhabilitation de l’université. Le chiffre de 800 millions a été avancé, pour les travaux, mais Jusqu’aujourd’hui c’est resté lettre morte. Nous appelons les décideurs à un sursaut de patriotisme et de courage politique en fermant ces universités comme l’ont fait les autres ailleurs et repartir sur des nouvelles bases».
Un serpent tué dans une la salle à l’USTM
« Pendant cette période ils mettront ce temps à profit pour régler tous les difficultés majeures qui minent notre système éducatif National, surtout celui des structures d’accueil et de la régularisation de la situation administrative de plusieurs enseignants qui après le Cames n’ont pas vu leur statut changé pour la plupart, sans compter ceux qui vont en retraite sans avoir été intégré à la fonction publique » ont-ils mentionné.
«L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur s’était donné comme champ de bataille, l’apurement de la dette universitaire et qu’une enveloppe de 2 milliards 100 millions allait être mise à disposition pour la circonstance. Nous constatons malheureusement une forme de mutisme autour de cette question», a déploré, Docteur Florent Nguema Ndong. Avant que son collègue de l’UOB n’ajouter
«Sous le règne du premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, ils nous ont promis la construction de trois amphithéâtres. On était en octobre 2018. Les travaux devraient commencer en novembre 2018. Mais nous sommes en février 2021, nous ne voyons même pas un sac de ciment. Arrêtons», attise, le syndicaliste de l’UOB.
Au regard de ce qui précède et de toutes ces explications le gouvernement en général, la tutelle en particulier sont invités à prendre langue avec ces partenaires sociaux qui, selon eux sont animés d’un esprit patriotique loin des calculs et clivages politiques ou de la langue de bois. La situation dans ces deux établissements supérieurs est plus qu’alarmante et nécessite une prise de conscience collective pour le bonheur des générations futures, et l’honneur de ce pays qui voit chaque année ses fils et filles traverser les frontières en quête du savoir qu’ils peuvent avoir sur place.