Libreville le 08 novembre 2023 Globe infos.
Les agents de la Cnamgs sont vent debout contre leur direction générale. Via leur syndicat, ces agents manifestent désormais leur ire à l’endroit de leur DG qui ferait la sourde oreille devant leurs revendications autres choses dont la direction générale. Toutes choses qui ne pouvaient que faire monter davantage la colère. D’où : la montée en première ligne du syndicat, afin d’éviter que les choses se gâtent. Un point de presse en début de semaine a fait die aux membres du bureau dudit syndicat qu’il a péril en la demeure CNAMGS.
Ils sont réellement ivres de colère les agents de la Cnamgs. Ils refusent aux faux-fuyants de la direction générale qui tenterait de les mener en bateau. Et pour cause ? « (…). En effet, Cela fait quatre (4) mois, depuis la dernière grève que le personnel attend toujours la prise en compte de ses revendications à savoir : le reclassement général des agents ; la formation des agents ; la prise en charge sanitaire des agents et de leurs ayant-droits ; l’octroi du crédit automobile et les reformes aux agents; l’acquisition des parcelles pour les agents », ont déclaré les syndicalistes.
Mieux, ils accusent de front leur DG des choses pas croyables. Et pour preuves, les syndicalistes ont renchéri : « Pour rappel, à la suite d’un procès-verbal falsifié avec la complicité de certains inspecteurs de l’administration du travail qui avaient qualifié notre grève d’illicite. L’intouchable Directeur Général avait procédé à une opération de licenciement de près de 400 agents grévistes qui revendiquaient simplement de meilleures conditions socio-professionnelles avec pour motif la perte de confiance, en total violation des dispositions législatives en République Gabonaise en matière de droit du travail et du droit de grève ». D’où : « Face à cette supercherie, les autorités de l’époque qui s’étaient saisies du dossier, avaient demandées l’annulation de toutes les mesures disciplinaires prise à l’endroit des salariés, ainsi que la poursuite des négociations dans un climat social serein et apaise sur les points contenus dans le cahier de charges.
A cette époque le Directeur Général se targuait que même le Président de la République ne pouvait l’enlever de ce poste. Et actuellement il clame haut et fort devant ses collaborateurs qu’il bénéficierait de la confiance de la FEG et plus précisément de Monsieur OYIMA et qu’il serait maintenu à son poste. (…) ».
Pour mieux accabler leur DG qui jouerait au mort devant leurs revendications, les syndicalistes surenchérissent : « (…). Le Directeur Général ne travaille qu’avec ceux qui lui font allégeance. Il nargue et menace les cadres et les agents de les « virér ». Car, il dit à qui veut entendre que la FEG va le maintenir à ce poste.
Comment comprendre que à l’heure de la restauration des Institutions, le Directeur Général et le Directeur de Ressources Humaines, refusent de répondre et restaurer nos acquis sociaux que sont le crédit automobile aux agents qui rembourrent 100%, une meilleure prise en charge sur les questions sanitaires, mais que l’on accore aux cadres dirigeants qui eux ne remboursent qua 50%. Mieux, le Directeur General qui lui a droit à une voiture de fonction s’est arrangé par décision avec le président du conseil d’administration bénéficier du car-plan pire encore s’octroyer les reformes automobiles sans respect des procédures en vigueur. Une gestion approximative des ressources humaines calquée sur les intérêts des copains et coquins.
Comme le montrent les dernières mutations en date qui ne tiennent pas compte de l’évolution de la carrière des agents, encore moins du référentiel des emplois et des compétences qui aurait reçu un prix à l’extérieur, mais dont on peine à appliquer à la CNAMGS… »
Des éléments de langage qui ne peuvent que faire monter la pression de la part des partenaires sociaux au bord de la crise des nerfs.
Kevin-aymard Lelengui