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Gabon/Concertation politique : Cette curieuse opposition qui s’agite dans l’ombre Par Thierry Mocktar

Alors que les travaux sur la Concertation politique convoquée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, ont rendu leurs conclusions, et qu’il revient désormais au comité de suivi de transmettre ses recommandations aux institutions compétentes pour les formaliser en textes ou lois, on observe une certaine agitation stérile émanant d’une opposition en crise d’hystérie, dont les leaders ont « claqué » la porte de celle-ci.

Les propos malveillants tenus par ces derniers à l’endroit de la classe politique de ceux des leurs qui ont pris part aux travaux portant sur l’amélioration et la modernisation du processus électoral au Gabon et pour des élections apaisées dans le pays, reflètent l’immaturité politique et le manque de discernement démocratique qui leur ferait défaut dans leurs différentes agapes. Pourtant, ces préoccupations électorales sont, dans la plupart des cas, la cause de scrutins troubles au Gabon.

Le présidente de la République, Ali Bongo Ondimba, garant de la stabilité du pays, initiateur et principal artisan de la tenue de cette Concertation politique, en a fait une attention particulière. En prenant part aux travaux, le camp de l’opposition présente a fini par comprendre cette nécessité d’aller à la table des négociations par responsabilité patriotique et sens républicaine dans l’intérêt du plus grand nombre et de la nation dans le respect du principe de la démocratie participative au-delà de toutes contraintes ni « manipulation ».

Est-ce à dire que toute opposition qui accepte d’aller dorénavant à la table d’une concertation avec le camp du pouvoir devrait être considérée « d’irresponsables » ou « achetées » en jetant ces leaders à la vindicte ? La haine vouée par les maitres-chanteurs « politiques » à l’encontre de Seraphin Akouré Davain, Louis-Gaston Mayila, Jean De Dieu Moukagni Iwangu, Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi, Paul-Marie Gondjout… a-t-elle finalement fait perdre « la boule » de la démocratie à Alexandre Barro Chambrier, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Paulette Missambo et à leurs courtisans ? Où est-ce parce les mis en cause leur ont ravi le « vedettariat » qu’ils espéraient incarné en ayant le pouvoir en face d’eux. Le camp de la majorité n’a finalement pas succombé dans la souricière montée de toute pièce par de vieux « briscards » accrocs à la surenchère politique.

Il faut rappeler à ces derniers, qu’une concertation ou dialogue politique est un ensemble de procédé et d’échanges qui permettent d’apprécier les éléments de langage qui seront engagés entre deux parties adverses. Si l’on constate quils ne sont qu’aucune avancée n’est significative, il est judicieux de s’y abstenir et ne pas prendre part pour éviter d’être un objet de manipulation. Ce qui n’a, certes, pas été le cas pour l’opposition qui a coprésidé les travaux. Au regard de la qualité des recommandations qui sont une grande victoire pour la démocratie gabonaise. Et non, comme une certaine oposition, à la manière des bambins marmonner à la vue de friandises, sur le principe du quota de représentativité sans importance ni d’impact négatif sur les travaux.

En s’engageant en politique, surtout quand on est issu des partis politiques différents, personne nest sûr de prendre la place de l’autre pour exprimer la souveraineté de son parti. Faire prévaloir de tels arguments confirme du fait que l’on est plus en mesure de lutter pour une alternance politique dans le pays. Surtout quand on veux s’offrir un dernier baroud. Mais à quel prix si ce n’est celui du ridicule.

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