Placé sous la tutelle de la primature, le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie (Copil), a Lors de cette triste affaire d’inhumation inhumaine du Dr Tanguy de Dieu Tchantchou, montré ces véritables limites et incompétences, mieux que son existence ne se justifie plus si du moins les appels à la performance, et à l’éthique prônés par le président de la République sont écoutés et suivis par son chef de Gouvernement qui a la tâche de coordination générale de ce comité. C’est d’ailleurs ce que dénonce la presse privée locale dans sa grande majorité depuis quelques semaines.
Lors de sa partie de plaisir (conférence de presse) de chaque soir depuis le début de cette crise sanitaire, le porte parole du dit Comité a fait plus que fort en se dédouanant des faits qui ont précédé la mort du valeureux Dr Tanguy, et qui ont été conclus par ce que l’opinion publique qualifie de scandale national.
Ne dit-on pas souvent que, qui s’excuse s’accuse ? Oui cette assertion n’a jamais eu tout son sens comme hier soir où face aux caméras le porte parole du Copil le dr Guy Patrick Obiang Ndong a étalé au grand public les limites d’un Copil en perte de vitesse, qui ne rassure plus et que son existence représente désormais un danger pour la suite de la gestion de cette crise sanitaire qui ne recule pas pour preuve la prorogation de l’état d’urgence a été accordée au gouvernement pour une durée de quinze (15) jours.
La famille du Dr Tanguy de Dieu Tchantchou décédé jeudi des suites du coronavirus, vient de remporter une grande victoire sur les autorités gabonaises, qui par la voix du porte parole du copil, a reconnu ce qui suit :
« Cette inhumation n’a pas été conforme aux procédures nationales d’enterrement des personnes décédées par le Coronavirus édicté dans notre plan de contingence de lutte contre le Covid-19 ».
Même, les autorités sanitaires ont malgré eux, reconnu que cet enterrement en qualité d’indigent ne respectait pas « la dignité humaine ». Le comité de riposte en charge de ces questions, a dit n’avoir été alerté que par les images qui ont fuité sur la toile dans la journée de vendredi.
Quelle aberration? Ou plutôt quelle moquerie ? Peut-on se demander, mais rien de tout ça n’est vrai la réalité est ailleurs et elle s’appelle incompétence oui incompétence quand ceux qui sont supposés avoir et donner des informations à temps et à l’heure se retrouvent dans la rue au point de s’informer comme de vulgaires personnes sur les réseaux sociaux, allez-y savoir si c’est vraiment sérieux ? Quand Guy Patrick Obiang Ndong déclare que:
« Le comité de riposte en charge de ces questions, été alerté que par les images qui ont fuité sur la toile dans la journée de vendredi. » Et,
« qu’aussitôt vu, l’établissement de pompes funèbres en question a été convoqué pour explications. Devant la gravité des faits, cet établissement a été suspendu pour non-respect des procédures liées à l’enterrement des personnes atteintes par le Covid-19 », a t’il affirmé parlant là d’un patient régulièrement enregistré et suivi mais qui malheureusement a trouvé la mort de sur quoi un médecin donc quelqu’un du corps médical qui aurait dû avoir pense t’on certaines largesses de la part de ses collègues .
Face à la forte indignation qu’a suscité vendredi son inhumation « inhumaine » et non conforme à nos us et coutumes, le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie (Copil) a finalement exprimé ses « sincères excuses » aux familles du disparu. Médecin après la mort le mal est fait la réalité est connu et les têtes doivent tomber.
Le Dr Tanguy, ici au coté de son épous
Une situation qui a mis en colère la veuve éplorée qui n’aura eu finalement que ses yeux pour pleurer face à l’inhumanité affichée par les autorités autour de la mort de son jeune mari de 41 ans seulement. Médecin qui avait pourtant tant donné à notre pays en sauvant de nombreuses vies à l’hôpital militaire de Libreville où il exerçait.
Ironie du sort ou réalité l’engagement de réparer le mal fait à ces familles qui n’ont toujours pas compris le manque d’humanité des autorités sanitaires. »Nous nous engageons à mener des démarches auprès du ministère de la Justice pour une inhumation digne de ce compatriote avec bien évidemment le consentement des familles« , a promis Guy Patrick Obiang Ndong au nom du comité placé sous la tutelle du Premier ministre. Aux familles et proches du disparu d’apprécier !