Libreville le 10 janvier 2022 Globe INFOS (GI). La dégradation du climat social au Gabon n’est un secret pour personne. Le plus en vue est le bras de fer qui oppose une partie de la société civile réunie sous le patronyme le Copil citoyen et le gouvernement Ossouka Raponda. C’est cette situation qui interpelle plus d’un, qui a emmenée Rodrigue Maïssa Nkoma un leader de la société civile Gabonaise à faire une déclaration dans une structure hôtelière sise à Nzeng Ayong dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville.
Considéré comme centriste par certains observateurs de la vie sociopolitique du Gabon par ses prises de position, Rodrigue Maïssa Nkoma sait altérer le chaud et le froid. Dans cette déclaration que nous livrons l’intégralité dans les lignes qui suivent, le chantre de Paix de la société civile Gabonaise appelle l’opinion publique à la vigilance et à l’unisson afin de mettre en déroute les profito-situationnistes qui ne ratent aucune occasion pour diviser.
Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration.
Gabonaises;
Gabonais;
Chers concitoyens ;
Chers hommes des médias ;
Il me plaît ce lundi 10 janvier 2022, à l’occasion de ce point de presse de m’adresser encore une fois de plus à vous, au regard de la situation sanitaire qui alimente les débats dans notre pays.
Pour ceux qui suivent l’actualité depuis pratiquement un mois, on pu le constater comme moi le bras de fer entre le copil citoyen, groupe se réclamant de la société civile, et le gouvernement de la république dirigé par le Premier Rose Christiane Ossouka Raponda.
Aussi, notre vivre ensemble impulsé par nos pères fondateurs feus Léon MBA et Omar Bongo Ondimba et amplifié par le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, tend à être mis en mal par certains compatriotes à ternir l’image des institutions de la République, à savoir le parlement qui depuis quelques jours est jeté à pâture.
Ce comportement anti-républicain aurait pour but de détériorer son image, toute chose que nous ne pouvons plus accepté car dans son article 3 de la loi 47 / 2010 du 12 janvier 2011 parti b dit clairement qu’aucune section du peuple ou aucun individu ou groupement ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale ni d’entraver le fonctionnement régulier des institutions de la République.
Nous, leaders de la société civile souveraine et responsable, dénonçons avec la plus ferme énergie l’appel à une ville morte lancé récemment par les membres du copil citoyens, acte en violation de la constitution du Gabon.
Nous appelons nos compatriotes dont nous félicitatons d’ailleurs l’engagement pour le bien être de tous, aussi, de demeurer vigilant et de ne pas céder aux perfides trompeurs qui, ont un agendas cacher. Le Gabon est un pays de verre, nous savons que toutes ces actions sont le fruit d’une instrumentalisation…
En outre, tout en souhaitant avoir été entendu, nous invitons les plus hautes autorités de ne ménager aucun effort pour ramener la sérénité au sein du peuple gabonais, afin, de barré la route aux profito-situationnistes qui prônent le chaos.
En somme, préserver nos acquis, c’est préserver l’image de nos institutions, c’est aussi préserver la paix, le vivre ensemble et la cohésion nationale qui nous a toujours caractérisé.
Nous ne devons pas être en conflit les uns contre les autres, mais plutôt, travailler main dans la main pour le développement de notre pays le Gabon.
Par ailleurs, c’est également l’occasion indiquée pour moi, leader de la société civile d’appeler tout le peuple à être derrière les Panthères du Gabon en compétition au Cameroun voisin.
Je ne peux terminer mon adresse sans pour autant, remercier chacun de vous qui aviez prêté une oreille attentive à cette déclaration.
Vive la paix ;
Vive notre cohésion nationale ;
Pour que vive notre pays le Gabon ;
Que Dieu vous bénisse !!!
Leader de la Société Civile Souveraine et Responsable
M. Rodrigue Maïssa Nkoma