Port-gentil, le 17 février 2024. Globe Infos (globe-infos.com).
La question qui fait notre titre, taraude les esprits sur toute l’étendue du territoire national en général et à Port-gentil, la capitale provinciale de l’Ogooué Maritime en particulier qui, depuis un certain temps subit de plein fouet les caprices malsains de la dame SEEG.
En effet, pour les port-gentillais qui ne savent plus à quel saint se vouer, la SEEG est assimilée à l’ancien régime dictatorial des Bongos PDG renversé le 30 Août dernier par le CTRI, tant le stress hydrique , les coupures intempestives d’électricité et le préjudice moral qu’elle subit leur cause assez de tort et de dégâts matériels.
Quel est le véritable problème de cette entreprise citoyenne qui exerce sur sa clientèle, la pire des formes de dictature jamais connue?
Pour plusieurs riverains, c’est le monopole qu’a la SEEG sur la distribution d’eau et d’électricité sur tout le territoire national qui est la cause de ce mauvais traitement. Ajouté à celà la vétusté des installations et le manque de professionnalisme de ses agents. Ces raisons fondamentales, loin d’être des avantages pour les abonnés, deviennent une véritable torture infligées à ceux-ci, au mépris de la législation en vigueur en République Gabonaise.
Ne dit-on pas souvent que la mort la plus cruelle c’est la mort mentale ?
Imaginez, par cette assertion, le nombre de victimes causées par dame SEEG qui doit être soumise à une refonte générale.
« Je crois que, la réforme de la SEEG ou l’ouverture à la concurrence de cette entreprise serait le plus grand bien que le CTRI rendrait aux gabonais. » a souligné un abonné de la SEEG qui dit compter par dizaines le nombre d’appareils électroménagers gaspillés par la faute de dame SEEG avec ses coupures intempestives d’électricité.
» Pour moi, la SEEG est de loin la pire des choses qui nous soit arrivée. » A déclaré un autre abonné. Poursuivant « comment comprendre que cette entreprise n’a que des droits et non des devoirs. La SEEG agit en toute impunité. Ses agents hautains, s’adressent aux clients avec condescendance, mieux l’achat d’un compteur d’électricité relève d’un parcours de combattant. Les plus rapides l’ont au bout de plusieurs mois voir même d’années, à moins que vous n’acceptiez de devenir un receleur car, le vole et la vente des compteurs d’électricité hors circuits normaux serait devenue une norme au grand bonheur des multiples prestataires de cette entreprise qui s’engraissent. Rien que pour cette nuit à Port-gentil nous avons subi plus d’une vingtaine de délestages. Je parie que ce matin le nombre de victimes ayant perdu leurs appareils électroménagers va grimper. Les griefs contre la SEEG sont assez exhaustifs que la seule solution serait de laisser une autre entreprise s’implanter. Avec cette concurrence, la SEEG serait obligée de s’y mettre au grand bonheur des abonnés que nous sommes. » A-t-il ajouté.
Au regard de ce qui précède, le CTRI du Président Brice Clotaire Oligui Nguema doit y penser fermement s’il veut vraiment soulager la population gabonaise qui est fatiguée et sans voix face à cette autre forme de dictature.