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Gabon/élections présidentielles : Le COTED dit non au tripatouillage de la loi électorale en plein processus

Libreville 17 juillet 2023 globe-infos.com.

L’esplanade de l’église Nazareth d’Okala dans la commune d’Akanda a servi de cadre le samedi 15 juillet dernier au président du COTED, Pierre Bruno Ngoussi et les siens, pour une conférence de presse, suite à ce qu’ils considèrent comme étant un tripatouillage du code électoral alors que le processus est lancé.

Très actif sur la scène politico-sociale locale, le Consortium des Organisations de la Société Civile (COTED), condamne avec la dernière énergie le tripatouillage du code électoral Gabonais en vigueur, par des autorités qui, selon le révérend Georges Bruno Ngoussi, n’ont plus  qualité à prendre de telles décisions en plein processus électoral, et après être déclaré candidat à cette même élection.

« Comment comprendre qu’après le dépôt de sa candidature, l’ex-chef d’État qui est devenu un citoyen lambda puisse continuer d’exercer le pouvoir comme si de rien n’était! en présidant des conseils des Ministres qui plus est, en s’arrogeant la liberté de modifier la loi  en plein processus électoral en cours. » S’est exclamé le président du COTED qui, rappelons le était dans le groupe des protestataires du Sénat le 14 juillet dernier.

« Au regard de ces manipulations qui ne laissent pas espérer des lendemains post-électoraux apaisés, nous déplorons ce recule flagrant et malsain de notre jeune démocratie. Comment penser qu’en plein match de football la FIFA puisse arrêter le jeu pour changer de règle ?. C’est inadmissible ! C’est de la provocation. Tout est fait pour que l’alternance tant espérée meurt dans l’oeuf. Tout est parti du communiqué du CGE qui lançait le début du processus électoral sans tenir compte de plusieurs réalités d’ailleurs ils été rapidement rattrapés par celles-ci qu’ils ont dû prolonger certaines dates. Et comme si cela ne suffisait pas, ils se sont autorisés à modifier la loi électorale en vigueur. Nous disons non! non !  non! Et NON! » A conclu Georges Bruno Ngoussi

 

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