Désespoir c’est ce qui ressort des entrevues avec la nouveaux bacheliers de nos jours. Jamais la terminale qui est la dernière classe du sycle scolaire n’a eu tout son sens dans un autre pays comme ces dernières années au Gabon pays extrêmement riche et moins peuplé, pour les enfants de prolétaires car, dans le nouveau Gabon des émergents, une fois à ce niveau, malgré l’obtentoin du sésame qu’est le baccalauréat, tout doit d’abord s’arrêter là et bienvenue et bienvenue à la débrouillardise, aux petits métiers et même à l’abonon lorsque les corps habillés ne t’accueillent pas. Comment comprendre que depuis quelques années la seule grande université publique du pays vieille de plusieurs décennies, celle-là même qui a formé la quasi totalité de l’élite dirigeante actuelle du pays ait perdu ses lettres de noblesse, faisant de l’obtention du baccalauréat un cauchemar que les bénéficiaires doivent gérer au quotidien lorsque les parents ne peuvent pas les envoyer au Togo, Bénin, Mali, Burkina, Niger etc… des Pays plus peuplés et moins côtés économiquement que le Gabon.
Quel avenir pour la jeunesse Gabonaise ?
Triste triste triste est de constater que l’Université Omar Bongo ne fait plus rêver. Fini le temps où elle était une source de motivation de la réussite. Oui son restaurant, la bourse et sa référence dans la sous-région d’Afrique centrale fait rêver de les jeunes lycéens Gabonais qui ne se bousculaient pas pour une bourse d’étude à l’extérieur.
Comment comprendre qu’à ce jour les bacheliers de l’année 2020-2021 soient encore dans les maisons après avoir payé leurs frais d’inscription ?
– Que l’année académique 2019-2020 ne soit pas encore entièrement bouclée.
Que les travaux de réaménagement entrepris ne soient pas encore à leurs termes ?
Que ce temple du savoir croupisse dans une insalubrité et insécurité qui ne dit pas son nom ?
Les questions sont légion.
La récente visite du Coordinateur Général des Affaires Présidentielles changera-t-elle grand chose? Pas si sûr dit un observateur qui selon lui « il y a de cela deux mois que l’on annonçait à grandes pompes la livraison de 07 amphithéâtres devant marquer le début des cours, mais au finish nous sommes en fin mai aucun communiqué allant dans le sens. Mieux le ministère de l’enseignement supérieur se voit doublé par un coordinateur des affaires présidentielles qui parfois marche sur les règles qui régissent l’administration publique. »
Rappelons à toute fin utile qu’au mois de Février dernier lors d’une assemblée générale du SNEC, le DR Mathurin Ovono EBE par ailleurs président de ce regroupement syndical et les siens avaient exhorté les décideurs d’avoir le courage de tout arrêter et mieux recommencer car, avait il dit « ce qui se fait aujourd’hui n’obéit à aucune logique si ce n’est celle du pourrissement de la situation car rien ne va à tous les niveaux ». Aujourd’hui, au regard de ce qui se passe l’on leur donne entièrement raison près de trente mille étudiants sont à la maison sans espoir pour leur avenir académique, laissant les parents qui souhaitent le meilleur pour leur progéniture sans voix.