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Gabon/ Entrepreunariat: la SING explique sa vision pour la digitalisation des services

À la faveur d’une interview accordée à notre rédaction, yannick EBIBIE NZE, par ailleurs responsable de la Société d’incubateur numérique du Gabon (SING), a fait le point sur les activités de son entreprise en signifiant l’importance du numérique dans la création de startups et son accompagnement des administrations privées et publiques Gabonaise.

Le du numérique au Gabon est chaque année plus impactant pour l’économie du pays. Avec une représentation située entre «5 et 6% du PIB de la création de la richesse nationale», il est plus que jamais un secteur sur lequel le Gabon devrait compter pour booster son économie.

L’importance du secteur du numérique est aussi attendu dans la croissance des économies post covid-19. Inévitablement, les grands enjeux économiques de demain passeront par la «digitalisation des entreprises et des administrations.» Quel que soit le secteur d’activité, le numérique devient un élément important pour accroître sa rentabilité en misant sur son efficacité.

S’agissant la digitalisation de l’administration gabonaise, la SING voudrait atteindre un objectif d’au moins 10 administrations digitalisées d’ici 2023.

Dans le secteur privé, la SING souhaite mettre en place une infrastructure qui permette aux sociétés privées de proposer plus de solutions et plus de services grâce au numérique.

En dépit de ses trois ans (seulement) d’existence, la SING occupe une place importante dans le secteur du numérique au Gabon. Elle est l’outil qui permet «d’apporter le numérique dans l’économie de tous les jours.», dixit yannick EBIBIE NZE, responsable de la SING.

La société d’incubateur numérique du Gabon a permis de répondre à certaines problématiques existentielles, notamment faire en sorte que grâce au numérique les Gabonais travaillent mieux, se soignent mieux, se logent mieux et aient un meilleur accès à son administration.

Concernant le bilan de ses trois ans d’existence, elle a rendu service à plus de 5000 personnes, formé près de 1500 personnes et accompagné et financé plus de 50 startups.

Grâce à sa plateforme, la SING a formé plus de 135 secrétaires généraux du ministère de la lutte contre la corruption, dans le cadre de sa coopération avec les administrations publiques. C’est aussi le cas au ministère de la santé où elle a développé une application pour identifier les centres de dépistage du cancer.

Pendant le Covid-19, elle a mis en place une plateforme pour informer les populations sur la pandémie liée au Covid-19.

warren aymaras LELENGUI pour Globe INFOS

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