Libreville le 18 Mai 2024 Globe Infos. Il nous revient avec instance que les entreprises qui recyclent les déchets de fer en produits finis à nkok vont manquer de matières premières. Pour cause, la délivrance hanarchique des autorisations spéciales d’exportation des rebuts de fer, accablant ainsi la consommation locale.
Lors d’une réunion la semaine écoulée entre l’administrateur Général de nkok et les industriels, l’AG a été mis au courant du nombre croissant des autorisations spéciales d’exportation des rebuts de fer alors que la loi demande de privilégier l’approvisionnement des usines.
Les industriels ont sollicité l’appui de l’AG pour comprendre comment est t il possible que des collecteurs à qui les industriels qui ne bénéficient pas de leur accord de non objection réussissent à avoir des autorisations pour exporter des quantités très importantes de nature à mettre en péril le tissus industriel et les emplois.
Ils ont quand à eux saisi le Président.de la Transition et le Premier Ministre du Gouvernement pour mieux comprendre les causes qui poussent l’administration du commerce à délivrer lesdites autorisations sans le respect de la procédure en la matière.
Il s’agit d’obtenir un accord de non objection des industriels avant d’autoriser de telles exportations.
Privilégiant les exportations par une filière d’exploitateurs des indiens avec des prêtes noms gabonais ,le Gouvernement a t il désormais fait le choix de la destruction des emplois?
Les industriels savent que le Gouvernement est bien conscient qu’un.pays se développe avec la construction des unités industrielles pour la transformation locale des matières premières,seul gage de création d’emplois et de valeur ajoutée.
Aussi,les industriels se disent prêt à encadrer les jeunes gabonais qui veulent véritablement exercer cette activité de collecteurs pour les autonomiser et les détourner des réseaux étrangers d’exporateurs de rebuts dont ils ne tirent aucun bénéfice alors qu’ils sont mis au devant de la scène juste pour justifier un semblant de préférence nationale.
Les industriels ont aussi décidé par ailleurs de saisir le Ministre de l’économie tutelle technique la ZIS de Nkok et le ministre de l’industrie pour qu’ils interpellent leur collègue du Commerce sur cette pratique illégale qui se faire dans son dos et dans les ratifications et les pratiques ne cadrent pas avec les principes de bonne gouvernance édictées par les responsables de la transition.
Ils souhaitent par ailleurs que ce lot d’autorisations signées dans des conditions non conforme à la loi soient retirées au risque de tuer le développement industriel dans la ZIS de Nkok.