Libreville 18 septembre 2020.
Le 16 septembre courant, les déflatés du SAMU social Gabonais se sont donnés une fois de plus rendez vous au siège de cette entité de soins afin d’exprimer leur indignation suite au traitement qui leur est servi par leur ancien employeur.
Il était neuf (9) heures ce mercredi 16 du mois courant, lorsque le groupe d’anciens agents du SAMU Gabonais qui se veut social, a investi l’entrée principale du siège, qui a reçu dans ses locaux ce jour là la Directeur de Cabinet de Mme le premier ministre venu s’enquérir de la situation qui n’a que trop durée.
Rappelons à toute fin utile que, le personnel du SAMU social Gabonais enregistre un cumul de 26 mois de salaires impayés pour certains 18, 12, voir même 08 mois pour d’autres. Une situation qui devient très compliqué pour ces pères et mères de familles qui ne savent plus à quel saint se vouer. Notre rédaction qui était sur les lieux ce jour là, a pu approcher les deux parties pour mieux comprendre la situation.
Après Analyse de celle-ci, il en ressort que le SAMU social Gabonais est victime d’une gestion scabreuse et fallacieuse, mise sur pied par l’équipe dirigeante de cette structure qui meure à petit feu. De Libreville à Franceville, passant par Mouila et le reste, les problèmes sont les mêmes, avons-nous appris.
Les autorités judiciaires et administratives ont même été saisies par le collectif des déflatés qui, au regard des documents à leur possession, ont le soutien de l’inspection du travail qui a demandé au responsable du SAMU social Gabonais de régler les salaires ces braves personnes, en attendant le jugement du tribunal de première instance de Libreville.
« Comment comprendre qu’au moment où le personnel cumule plusieurs mois de salaires impayés, sieur Stanislas Yaba le directeur général, lui roule dans de nouvelles voitures, lui qui, au début de cette aventure disait à qui voulait l’entendre que son train de vie ne changera jamais » S’est indigné Mr Minkoto le porte parole du collectif des déflattés du SAMU social Gabonais. Heureusement que ces paroles n’ont de valeur que pour ceux qui y ont cru.
Le Directeur de Cabinet de Mme le premier ministre, après sa séance de travail avec le responsable des lieux, Sieur Dr Stanislas Yaba, a dans des circonstances particulières écouté les manifestants et, il leur a sorti cette petite Phrase qui en dit long : « je suis venu voir, nous avons eu vent, je rendrai compte à qui de droit ».
Au regard de ce qui précède, ajouté à cela les quelques minutes d’échanges avec le Coordonnateur du SAMU et le traitement qui est réservé à ceux là même qui, hier étaient au four et au moulin pour la bonne marche de cette structure qui se veut social, la réponse à la question qui fait notre titre tant vers la négativité et nous pousse à vous Poser une autre: celle de savoir si le Dr Stanislas Yaba est-il encore l’homme de la situation? À celle là trouvez la réponse.