Libreville, 22 février 2024 Globe infos (globe-infos.com).
C’est la question que bon d’observateurs politiques et autres membres du Comité pour la Transition et de la Restauration des Institutions ( CTRI) , piloté par le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema ne cessent de s’interroger au regard du flan offert par Ange Kevin Nzigou en saisissant la Cour Constitutionnelle bien que notre pays traverse une période exceptionnelle , en vue de l’annulation du décret nommant le Général de division Brigitte Onkanowa , Ministre de la Défense Nationale et Hermann Immongaul, Ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique .
Bien que la Cour Constitutionnelle avait débouté l’avocat Ange Kevin Nzigou , arguant que la saisine de ce dernier n’ait pas du point de vue de la forme la contenance et elle devrait donc respecter les prescriptions en la matière.
À l’évidence procéder à la révision de la charte de la Transition c’est donner implicitement raison à Me Nzigou.
Sinon le gouvernement n’aurait pas pris la résolution de procéder à la révision de la charte. Cela montre que les tenants du pouvoir reconnaissent sans ouvertement l’avouer le non respect des dispositions de l’article 35 de ladite charte.
Face à celà , deux éminents cadres de la Présidence de la République en l’occurrence Guy Rossatanga Rignault , Secrétaire général de la Présidence de la République et Jacques Lebama , Chef de de Département juridique sont indexés et leurs partisans s’accusent réciproquement sur le sabotage de l’action du Président de la Transition , chef de l’État, le Général de Brigade , Brice Clotaire Oligui Nguema , bien que le secrétariat général du gouvernement qui est le rédacteur en chef du journal officiel n’est nullement exclu .
Selon les proches de Jacques Lebama: « Guy Rossatanga Rignault serait celui qui induit le président de la Transition en erreur. Lui , qui prétend être le grand juriste du palais ne pourrait pas dire qu’il ne voit pas ça passer. C’est même ce dernier qui a fait lecture du communiqué marquant la composition du dernier gouvernement Raymond Ndong Sima (2). il ne peut pas se dédouaner qu’il ne voit rien passer. C’est lui le saboteur de la vision du Président de la Transition « . Ajoutant
« Il passe le clair de son temps dans les voyages présidentiels au lieu de veiller au bon fonctionnement de l’administration dont il est le premier responsable . Même les anciens secrétaires généraux de la Présidence de la République à l’instar de René Randembino Coniquet , Mamadou Diop, François Engongah Owono, Laure Olga Gondjout, Massard Kabinda , pour ne citer que ceux-là n’ont pas été très présents dans les voyages officiels. Il doit limiter le nombre de voyages avec le Président de la Transition . C’est également ça la Restauration des Institutions tant souhaité par le CTRI. C’est Rossatanga qui est à l’origine du sabotage du Président de la Transition. » Disent-ils.
Des arguments que nient en blocs , les Rossatanga Rignault boys . Selon eux, « Jacques Lebama brille par un amateurisme qui ne dit pas son nom. Il semble ignorer que la charte de la Transition est le texte de référence ; elle fait office de boussole , c’est – à – dire de loi fondamentale . Ce dernier dispose en lui , une grande expérience pour avoir travaillé au côté de Marie Madeleine Mborantsuo. Mais brille par une incompétence sans fin , au regard des coquilles enregistrées dans son champ de compétence. Ce n’est pas au Secrétaire général de la Présidence de la République de se substituer au de Département juridique , bien qu’il soit juriste , à moins qu’il reconnaisse qu’il ne soit à la hauteur de gérer ce Département hautement sensible . Il pourrait être entouré de juristes chevronnés afin de lui apporter leur expertise. Peut-il jurer la main sur le cœur s’agissant de l’honorariat de la Cour Constitutionnelle simplement ? »
Qui de Jacques Lebama ou de Rossatanga Rignault avait apposé son blanc seing ? « Ceux qui savent… savent. Donc que , c’est Jacques Lebama qui sabote l’action d’Oligui Nguema et non Guy Rossatanga Rignault. » Ont -ils martelé.
Des propos que ne semblent tolérer les soutiens de Jacques Lebama qui estiment que Guy Rossatanga Rignault doit se ressaisir , il refuse de prendre ses responsabilités , si tel est le cas , pourquoi n’a t-il pas déconseillé le Président de la Transition de signer ledit décret ?
« C’est lui le chef hiérarchique de Jacques Lebama , après le Président de la Transition , Chef de l’Etat c’est lui Rossatanga Rignault le numéro 2 de la Présidence de la République. Jacques Lebama n’a aucune responsabilité institutionnelle comme Rossatanga . Il est le Secrétaire général de la Présidence de la République. Donc le patron de l’administration. Il doit veiller à ce que les choses se passent dans les normes. Il ne fait pas convenablement son boulot et il cherche les boucs émissaires c’est à lui qu’incombe la responsabilité de sabotage du général Oligui Nguema et non Jacques Lebama. » Ont -ils dénoncé.
Des arguments que réfutent les hommes de Rossatanga Rignault qui rappellent que ce n’est pas à Rossatanga Rignault de s’occuper d’un Département qui n’est pas le sien . « l’Administration de la Présidence de la République est hiérarchisée avec un Chef de Département dans chaque secteur d’activité . Si le Chef de l’État , Oligui Nguema aurait consulté Rossatanga Rignault , il n’aurait validé ce choix . Jacques Lebama est à la Présidence de la République pour saboter le Président de la Transition et non Rossatanga Rignault qui ne fait que son travail. Que peut-on reprocher à ce dernier ?. Jacques Lebama ne doit pas confondre la Cour Constitutionnelle et la Présidence de la République , à moins qu’il prenne les ordres ailleurs . »
Car les gabonais veulent effectivement des Institutions fortes et non des hommes forts. Est-ils sérieux de mettre le Président de la Transition dans un tel pétrin ? Se sont interrogés les fervents défenseurs de Rossatanga Rignault.
Au regard des accusations des partisans de ces derniers , il n’en demeure pas moins que c’est le Bilan du Général Brice Clotaire Oligui Nguema en sa qualité de Chef de l’Etat qui sera dressé et non celui de ses collaborateurs. C’est aussi ça la dure réalité du pouvoir . Le Président de la Transition , Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema doit faire comprendre que personne ne détient un titre foncier au sein de la première Institution de la République ….c’est également ça la Restauration des Institutions !
Azizetiquement vôtre !
Ali Akbar Azizet, Président du Comité des Journalistes pour le suivi des Actes de la Transition