Libreville, le 13 Mars 2024 Globe infos.
Les dernières assises des cadres, militants et sympathisants du Parti Démocratique Gabonais (PDG) ayant conduit à la mise en place d’un bureau national provisoire pour réorganiser le parti, sans Ali Bongo Ondimba mis de côté par les siens pour les mêmes raisons que l’opinion publique a toujours décrié depuis cinq ans, est une confirmation que depuis octobre 2018, date à laquelle l’ex distingué camarade président a été foudroyé par un accident vasculaire cérébral (AVC), les Gabonais ont été roulés dans la farine par ces perfides trompeurs qui savaient pertinemment que leur mentor devait être mis hors jeu.
En effet, c’est conscient qu’il faut des personnes valides physiquement et moralement pour la reconquête des cœurs des gabonais, que la nouvelle classe dirigeante du PDG a mis Ali Bongo Ondimba qui ne peut rien apporter hors jeu l’excluant de tout débat.
Au regard de cette exclusion, l’opinion publique conclut tout simplement que les Pedegistes ont, pendant cinq bonnes années enfumé le peuple Gabonais. Maintenant qu’ils sont dos au mur, ils sont obligés de mettre à nu la supercherie, en reconnaissant eux-mêmes l’invalidité D’ALI Bongo Ondimba qui était encore leur candidat à la dernière élection présidentielle il y a tout juste sept mois.
« Comment Un Ali Bongo Ondimba que les Pedegistes nous ont présenté comme étant très en forme avec un dossier médical probant peut-il se retrouver à la touche, mis par ceux-là même qui chantaient sur tous les toits qu’il est l’homme de la situation ? » Poursuivant
« Quelle contraste ! » s’est exclamé Antoine un observateur de la vie politique nationale.
« Depuis cinq ans nous savions qu’Ali Bongo Ondimba ne pouvait plus diriger ce pays. Mais ces mêmes personnes qui le mettent au banc de touche maintenant nous ont fait croire jusqu’au mois d’août dernier, que nous avions tort. Maintenant que leurs intérêts sont mis en mal, ils se retrouvent coincés et dévoilent la supercherie. C’est extrêmement méchant. Un (1), pour avoir traîné à tout vent quelqu’un qu’ils savaient ne plus être à mesure de gouverner. Deux (2), pour avoir plongé le pays dans une crise économique, sociale, et culturelle qui ne dit pas son nom. Cet état de fait a ouvert un boulevard aux détournements des capitaux et autres ressources naturelles. » A déclaré Jean Fidèle un observateur qui ne comprend pas comment est-ce que des gens peuvent-ils être sans cœur comme ça ! Tout pour leurs intérêts personnels.
Obiang G quant à lui, pousse le bouchon plus loin » l’exclusion D’ALI Bongo Ondimba de la tête du PDG doit conduire à la dissolution pure et simple de ce parti. Mieux, tout le directoire de celui-ci doit être arrêté pour haute trahison. Les laisser pavaner comme s’en est le cas est une insulte à l’endroit des populations qui ont subi ce gros mensonge. Je lance un appel aux nouvelles autorités gabonaises à prendre très au sérieux ces suggestions car il faut vite couper la tête à ce serpent 🐍 très venimeux qu’est le PDG. »
Rappelons le nouvel organigramme du parti.
Paul Biyoghe Mba (Vice-président 1), Alain-Claude Bilié By Nze (Vice-président 2), Jeannot Kalima (Vice-président 3) et Yves-Fernand Manfoumbi (Vice-président 4).
Au secrétariat général, on a Angélique Ngoma (secrétaire général), Denise Mekam’ne (secrétaire général adjoint 1), Antoine Menie M’Eyi (secrétaire général 2) et Charles Otando (secrétaire général 3).
Toujours est-il qu’une énigme est perceptible. Le poste de président du parti est à pourvoir. Et celle-ci pousse à beaucoup de réflexions.