Libreville le 23 décembre 2020 (Globe infos). La résidence du président de la coalition pour la nouvelle République (CNR) Jean PING a servi de cadre cet après midi aux membres de ce regroupement politique afin de donner leur avis à travers des déclarations sur l’actualité de l’heure qui est le projet de loi relatif à la révision de l’article 13 de la constitution.

Cérémonie rehaussée par la présence du patron des lieux qui est resté discret et plusieurs adhérents et sympathisants de ce mouvement politique qui continue de réclamer sa victoire quatre ans après.trois allocutions ont été lu au cours de cette rencontre capitale. Celle de Jean Pierre NNANG le représentant des jeunes patriotes, qui a dans un cri de guerre a appelé toute la jeunesse Gabonaise à se joindre à lui pour la libération du pays car, a t’il dit « une Aurore nouvelle se lève Osons dépasser les déclarations et réveillons toutes les forces qui sommeillent en chacun de nous pour passer de la parole à l’acte ».

Quant à Firmin Pascal IKABANGA, son indignation a été portée vers la France. « Cette France qui aujourd’hui hélas a perdu ces lettres de noblesses au Gabon en soutenant le pouvoir en place face à la vérité des urnes en 2016, situation qui a Entraîné le pays dans des égarements comme actuellement ».Il a aussi répondu à ce qu’il appelle ingérence de la France, en ces mots : »2016 ne sera jamais derrière nous, 2023 n’est pas d’actualité tant que la vérité des urnes de 2016 n’est pas reconnue, celle qui fait de Jean PING président du Gabon. ».Pour terminer il a invité la France et la cour constitutionnelle du Gabon qui, selon lui sont les deux maux qui affectent ce pays, à se recesir en réparant leurs erreurs du passé.

Le clou à été enfoncé par le troisième intervenant à la personne de Vincent Boukossou Moulengui qui, pour lui, la position stratégique du Gabon et son sous-sol extrêmement riche attirent malheureusement des aventuriers de tout acabit qui ont pour seul objectif désorganiser le pays politiquement, économiquement, et socialement ». Pour s’y faire, a-t’il poursuivi, « ils se sont appuyés sur des Gabonais d’adoption qui aucun lien fondamental avec ce pays et quelques Gabonais d’origines, qui ont pour seul valeur gonfler le volume de leurs multiples comptes bancaires et multiplier leur bien matériel. Pour lui toutes les institutions sont à la merci du pouvoir alors qu’attendre d’elles ! Une seule chose nous reste à faire se mobiliser pour libérer le pays et restaurer la voix des urnes de 2016 ».

Pour y arriver le CNR invite tous les Gabonais ayant encore une fibre patriotique à être très attentifs aux mouvements qui vont suivre dans de un avenir très proche à fin de libérer définitivement le pays. L’hymne national a été chanté pour clore cette rencontre riche en émotions.