Libreville le 18 mai 2021 (Globe Infos). C’est à la faveur d’une déclaration faite ce mardi 18 Mai 2021 à son siège de sotega que le porte étandard de la troisième voix Gérard Ella Ngema a invité le numéro un Gabonais son excellence Ali Bongo Ondimba à manifester son amour envers la Nation Gabonaise en démissionnant de ses fonctions présidentielles car, le pays va très mal et selon lui ce mal c’est le clan Bongo et le Parti Democratique Gabonais au pouvoir depuis l’indépendance car le PDG a été créé sur les cendres du BDG de Léon MBA Minko le père de l’indépendance.

Sans langue de bois la voix de la troisième voix Gérard Ella Ngema a énuméré tous les maux qui minent la Nation Gabonaise depuis l’avènement au pouvoir du clan Bongo en général et d’Ali Bongo Ondimba en particulier de 2009 à ce jour. Pour lui le constat est amère le bilan nul. Tous les secteurs sont au point mort. Pour un pays de moins de deux millions d’habitants, producteur de pétrole depuis plusieurs décennies sans oublier l’exploitation du bois, du manganèse, d’uranium de l’or etc…  Les populations vivent dans un état de précarité qui ne se justifie pas.

Citons quelques exemples

« –L’éducation des jeunes Gabonais se meurt en qualité et en structure d’accueil  » comment comprendre qu’un pays comme le Gabon n’ai pas une seule Université public qui fonctionne normalement ? La classe de terminale n’a jamais eu tout sont sens ailleurs comme au Gabon car une fois le baccalauréat en poche adieu les études. Les écoles primaires publiques de l’époque coloniale sont transformées en Lycées et collège aujourd’hui. Avant d’ajouter que le système éducatif subit de plein fouet l’irresponsabilité et l’amateurisme des autorités qui volontairement tuent à petit feu l’école Gabonaise. Faisant d’une jeunesse sacrée sous Omar Bongo Ondimba, une jeunesse sacrifiée sous on prédécesseur.

-La santé ne sort pas du lot plusieurs médecins locaux sont au chômage alors que l’on a fait venir de médecins Cubains sans trop savoir pourquoi. Mieux les écoles de santé qui étaient des références à l’époque sont devenues inexistantes. Les centres de santé publique existant si c’est pas le matériel qui manque c’est la ressource humaine.

-La diplomatie ne s’en sort pas non plus d’ailleurs la récente adhésion du Gabon au COMMONWEALTH est une autre aberration qui prouve que notre diplomatie force de cette nation sous feu Omar Bongo Ondimba est en perte de vitesse. Comment comprendre qu’au moment où tous les autres chefs d’état d’Afrique francophone se retrouve en France pour des questions économiques, le numéro un Gabonais qui est pourtant d’après une certaine presse à pas de là soit ignoré par les autorités Françaises ? D’ailleurs Libreville est devenu infréquentable par ceux là même qui, il y a quelques années venaient se ressourcer en sagesse. la France qui était notre partenaire stratégique depuis les indépendances a perdu pied devant les Singapouriens, la Chine, le Maroc et bientôt l’Angleterre qui, aidée par le professeur Lee White le tout puissant ministre Gabonais des eaux et forêts d’origine anglaise, est entrain de gagner du terrain d’ailleurs la récente adhésion du Gabon au COMMONWEALTH en est une parfaite illustration

Au même titre que l’éducation et la santé, l’économie est l’autre boulet de canon que traîne la gouvernance des Bongos. De 2009 à 2021, le Gabon est passé de 1000 à 6000 milliards de de dette alors que le quotidien des Gabonais ne fait que se dégrader. Le chômage, les inondations, les infrastructures routières dégradées et presque inexistantes, les investisseurs qui se font rares, le climat des affaires pas rassurant, bref aucun véritable programme économique avec un gouvernement balbutiant et qui n’ose pas et ferme la porte au dialogue avec les retraités.

Le sport ne s’en sort pas mieux un championnat de football mort des fédérations sportives budgetivores sans résultats. Certe une équipe nationale qualifiée à la prochaine CAN mais traînant un problème d’identité de l’un de ces meilleurs éléments. 

Pour terminer la classe politique c’est un autre cadavre à gérer avec un CGE acquis à la cause du PDG. Aucune clairvoyance, des élections toujours truquées les victoires volées depuis des décennies aucune possibilité d’alternance malgré l’expression du peuple. Le PDG au pouvoir se taille la part du lion dans toutes les institutions pour un résultat dérisoire. Une démocratie qui n’existe que sur papier il n’y a qu’à compter le nombre de morts après chaque élection présidentielle.

Au regard de ce constat Très décevant, nous vous appellons Mr le Président Ali Bongo Ondimba, à vous souvenir de ce que vous avez déclaré dans l’une de vos allocutions que vous serez heureux que si les Gabonais le sont. Prouvez le maintenant en démissionnant car les Gabonais ne sont pas heureux et ne le seront jamais avec vous » a martelé Gérard Ella Ngema le porte parole de la troisième voix qui pendant un plus d’une heure entretenu les hommes de médias et militants. Avant de proposer que les élections présidentielles soient désormais organisées par la communauté internationale et l’église. Proposition qu’il compte faire savoir aux chancelleries établies à Libreville et à toutes les forces vives, pour une alternance apaisée