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Gabon/le 05 février de tous les dangers acte deux

Comme annoncé il ya quelques heures, nous vous donnons le bilan de cette journée annoncée par la confédération syndicale Dynamique Unitaire comme étant celle du rendez vous avec l’histoire de ce pays.

Ne dit on pas souvent que force reste à la loi?

Cette expression n’a jamais eu tout son sens comme ce jour, qui était annoncé comme celui de tous les dangers, mieux celui de l’ouverture d’une nouvelle page de l’histoire Gabonaise par les responsables et sympathisants de Dynamique Unitaire, mais à la fin il n’en est rien. d’après certaines sources, le bilan de la journée serait le suivant:

-L’interpellations à la place de l’indépendance, par la police nationale de quatre membres de DU, parmi lesquels, Jean Bosco Boungoumou Boulangou, Alexis Lebouandjoka, Anastase Obame et Henri Revignet.

– Quant aux leaders syndicaux, dont Jean Rémi yama et les siens, ils se sont vus assigner à résidence dans leur QG d’Awendjé impossible de sortir marcher comme prévu, bloqué par un important dispositif de policiers qui entouraient les dits locaux.

En définitive le 05 février de tous les dangers tant attendu n’a pas eu l’effet escompté. Si oui certains parents ont gardé leurs progénitures à la maison craignant les débordements de tout genre.

Pour rappel, la tenu de cet événement a été décidée le 31 janvier 2020 dernier par la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU), ledit rassemblement devait se dérouler dans cinq points bien identifiés et siblés par D.U, dont le rond-point de la Démocratie et la Place de l’indépendance. Seulement à quelques heures de son démarrage, elle a été catégoriquement interdite par le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha. Et c’est le début du bras de fer entre le gouvernement et D.U.

La Confédération syndicale Dynamique unitaire, dans un communiqué crie à l’injustice et au non respect de la réglementation en vigueur en matière de marches et autres regroupements en territoire Gabonaise, par conséquent ils prennent à témoins l’opinion nationale et internationale sur les conséquences que pourraient entraîner ces abus d’autorités.

Pour les quatres syndicalistes interpellés ils seraient détenus au commissariat centrale de Libreville.

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